. Poësies . il avoit beau prendreDu minoratif recherché ;Il pérhToit faute de un Moufquetaire à genoux,Seringue en main, vint par-derriere, î-ro Poésie* Et vife fi bien par le trou,Quil rompt la fatale barrière. Que; vois-je?.., Oh Ciel! cefl: unétron. Que la matière- en eft louable ! H eft gros comme un fauciflbn, Et garniroit bien une table: Çeft lœuvre du plus grand des Rois, Lodeur, le goût Tentent le Trône, Et jamais un Anus bourgeois f^en eût accouché fans matrone, Instrument de notre bonheur,Etron, délice de la France,Je te croquerois de bon cœur,$\ je ta vois en ma puiflàn


. Poësies . il avoit beau prendreDu minoratif recherché ;Il pérhToit faute de un Moufquetaire à genoux,Seringue en main, vint par-derriere, î-ro Poésie* Et vife fi bien par le trou,Quil rompt la fatale barrière. Que; vois-je?.., Oh Ciel! cefl: unétron. Que la matière- en eft louable ! H eft gros comme un fauciflbn, Et garniroit bien une table: Çeft lœuvre du plus grand des Rois, Lodeur, le goût Tentent le Trône, Et jamais un Anus bourgeois f^en eût accouché fans matrone, Instrument de notre bonheur,Etron, délice de la France,Je te croquerois de bon cœur,$\ je ta vois en ma puiflànce :Mais je vois Dumoulin ardentTe regarder dun œil denvie :Ciel! U porte fur toi la dent,E$ dépit de la Peironie, *<r &e Af. Mangevot. Ménage un fi rare tréfor,Arrê La France ten prie;Pourrois-tu bien donner la mort 9A qui nous a donné la vie ?De ce facré dépôt garant,Refpefte un ragoût qui te que le Peuple lattend,Grands yeux ouverts» bouche béante» 17!. 1j% Poésies AUTRE. Le Retour de M. DE La TULIPE prèsde fa chère CaîAUD, après vingt ansdabfence. Sur lAir : Va Manon ne pleure pu*.LA TULIPE. -ÏA. E ç o i s dans ton galetas %Cataud, ton cher La tu ne me réponds pas ;Hélas { quas-tu fait de ma pipe ? CATAUD. Aile eil en bringue^ ma foi,Jons bien aute chofe de toi. ït è M. MancènoTo tyj T u laifîîs dans mon giron * En partant pour la Rochelle * Un joli petit poupon *Que jai nourri de mes mammellesi Il fera bien ébobi,De voir à fa mère un mark -v v LA TULIPE» Ce neft pas moi qui lai fait, Tu men coules, ma Mignonne ? Va, jai rôti le ballet,Jai trop ménagé ta perfonnê» Conte tes emphygourisA la Milice de Paris. CATAUD. Quoi! dune fille dhonneurVoilà donc la récompenfe ? Ï74 Poésies Non, tu nes quun fuborneur:Ah ! fi javois fu ta doutance, Jen aurois fait, tatigoy,Le fils dun biau Garde du Roi,$ Un Monfieur tout galonné,(Peut-être avoit-il carrofïè)Venant pour me tâtonner Aux Porcherons


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