. Annales des sciences naturelles. Plants; Biology. 202 FRANÇOIS PELLEGRIN. Frg. 17. — Coupe scliématique de l'cntre-nœud du Genista triangularis (2'^ aspect), c, épidémie; e, endoderme; /, liber; b, bois; p, fibres. situées, comme nous Favons dit, dans Taxe de chaquelarge sillon peuvent être d'importance très variable dans cette espèce : tantôt elles sont nulles et la coupe est triangulaire, tantôt, mais plus rarement, elles atteignent toutes les trois une grande taille, mais restent cependant plus petites que les côtes à méristèles : la coupe tend alors à de- venir hexagonale. Si nous compar
. Annales des sciences naturelles. Plants; Biology. 202 FRANÇOIS PELLEGRIN. Frg. 17. — Coupe scliématique de l'cntre-nœud du Genista triangularis (2'^ aspect), c, épidémie; e, endoderme; /, liber; b, bois; p, fibres. situées, comme nous Favons dit, dans Taxe de chaquelarge sillon peuvent être d'importance très variable dans cette espèce : tantôt elles sont nulles et la coupe est triangulaire, tantôt, mais plus rarement, elles atteignent toutes les trois une grande taille, mais restent cependant plus petites que les côtes à méristèles : la coupe tend alors à de- venir hexagonale. Si nous comparons nos coupes transver- sales du Genista trian- gularis Willd. à celles du Genista tinctoria L., nous voyons, pour seule différence, le nombre des côtes, car chez ce dernier, comme l'ont décrit Kussell (1) et Van Tieghem (2), la coupe est pentagonale. Dans chaque angle du pentagone on trouve une méristèle complète dans l'écorce. En dedans de chaque sillon la stèle possède un large faisceau libéroligneux coiffé d'une aile fibreuse péri cyclique qui repousse l'écorce jusqu'à la réduire à deux assises, mais qui ne se traduit en dehors que par une légère saillie. Elle possède en outre cinq faisceaux plus petits correspondant aux méristèles. La feuille, comme précédemment, s'insère sur une face, elle prend à la stèle sa méristèle médiane détachée au nœud même; ses deux méristèles latérales lui sont fournies par les deux côtes voisines où elles étaient libres dans l'écorce, l'une depuis deux entre-nœuds, l'autre depuis trois. Le périderme se fait dans l'épiderme. Cette structure est très stable et je l'ai retrouvée dans des échantillons venant de points très différents comme Toulon, Berlin, le Caucase ou Constantinople. Dans ce Genêt, comme dans le Genista triangularis Willd. (1) Russell, loc. cit. (Bull. Sor. botan. de France p. , 1890). (2) Van ïieghcm, loc. cit. (.Journ. de Bot., p. 194; 1905).. Please note
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