. Annales du Musée d'histoire naturelle de Marseille, published aux frais de la ville ... - '34 - Quercus polymorphuni, Cham. et Schlecht., présente, comme l'espèce fossile des feuilles dentées, semi-dentées et entières. La base est toujours moins atténuée, le réseau secondaire et le réseau tertiaire sont identiques de part et d'autre, et la réunion à la marge s'effectue de la même manière, pourtant la forme des dents n'est pas la même, celles de l'es- pèce vivante ayant des tendances à former des lobes. Si on ajoute que le Qucrcus germana, Cham. et Schlecht, Quercus tomentosa, "Willd, Q.
. Annales du Musée d'histoire naturelle de Marseille, published aux frais de la ville ... - '34 - Quercus polymorphuni, Cham. et Schlecht., présente, comme l'espèce fossile des feuilles dentées, semi-dentées et entières. La base est toujours moins atténuée, le réseau secondaire et le réseau tertiaire sont identiques de part et d'autre, et la réunion à la marge s'effectue de la même manière, pourtant la forme des dents n'est pas la même, celles de l'es- pèce vivante ayant des tendances à former des lobes. Si on ajoute que le Qucrcus germana, Cham. et Schlecht, Quercus tomentosa, "Willd, Q. spicata, Sm., Q. glaucesccns, Humb. et Bomp., Q. oleoides Cham. et Schlecht, ont été également proposés par Schimper comme termes de comparaison, on se trouve là en face d'un faisceau de caractères qui, s'ils ne sont pas décisifs, ont tout au moins un certain poids (i). Mais ce n'est pas tout, trois autres gen- res, deux très éloignés, le troisième plus voisin peuvent entrer en ligne de compte. Ce sont Cupania et Eriobotrya d'une part, Castanea de l'autre. Le Cupania dont Ettingshausen donne des figures dans son Iconographie, (Sk. der Dicotylédonen), fig. 120, page 144, ressemble bien dans ses grandes lignes à l'espèce fossile, mais sa patrie est une contr'indication, à notre avis d'autant plus grande, que la somme des caractères qu'on peut y observer n'est pas plus grande que celle qu'on retrouve dans des genres dont l'aire de dispersion est plus en harmonie avec sa présence dans la flore du Cantal. VEriobolrya japonica (Néflier du Japon) possède des feuilles qu'on serait tenté, au premier abord, de rapprocher de notre fossile, mais la comparaison ne peut soutenir une critique minutieuse. La forme et la terminaison des. Fie. 19. — Castanea vesca, du bois de Dousques, près Vézac, rappelant certaines feuilles de Quercinées de la Mougudo. (1) Çhieiciis. cornt^ala, Hook., présente également de grandes affinités, sauf, pourtant, la bas
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