. Acta Societatis Scientiarum Fennicae. Science. 8 E. J. égale à la force MN dans la ligaire 1 (p. 5) ; mais à la demisphère supérieure il manque la partie au-dessus du niveau 88. Le résultant M'N' des forces avec lesquelles les molécules au-dessus du point M' agissent sur la molécule M' n'est donc pas égale à la force M'N{, il est évidemment moindre que celle-ci. De là résulte une pression du haut en bas sur la molécule M'. En outre il faut admettre que les liquides sont compressibles, d'où s'ensuit que la molécule M' est approchée aux molécules inférieures. Il se forme ainsi une c
. Acta Societatis Scientiarum Fennicae. Science. 8 E. J. égale à la force MN dans la ligaire 1 (p. 5) ; mais à la demisphère supérieure il manque la partie au-dessus du niveau 88. Le résultant M'N' des forces avec lesquelles les molécules au-dessus du point M' agissent sur la molécule M' n'est donc pas égale à la force M'N{, il est évidemment moindre que celle-ci. De là résulte une pression du haut en bas sur la molécule M'. En outre il faut admettre que les liquides sont compressibles, d'où s'ensuit que la molécule M' est approchée aux molécules inférieures. Il se forme ainsi une couche superfi- cielle dont la densité est plus grande qur celte du reste du Hejmde; cette couche du liquide est le siège de la tension superficielle. M. prétend au con- figure dans l'exposé cité que le développement de la tension superficielle est ac- compagné d"un décroissement de la densité dans la couche considérée; mais il fait suivre son énoncé de cette remarque: „A ce décroissement de la pression doit correspondre une diminution de la densité dans la couche supei'ficielle ; mais cette couche est si mince que jusqu'à présent on n'a pas réussi à rendre le fait ;. Pour expliquer d'une manière plus complète mes idées sur la constitution de la couche superficielle dun liquide il me faut ici citer quelques passages de ma thèse de 1871.^) Si la ligne Aß (Fig. 4) désigne le niveau d'un liquide, M une molécule, n la sphère de la force attractive et h la sphère de répulsion autour de la molécule M, il faut que cette molécule se trouve dans quelqu'une des positions indiquées dans la figure. Dans le premier cas (I), la sphère d'attraction et celle de répulsion sont tout à fait entières, et la molécule se trouve dans un état d'équilibre. Dans les positions II & III, la molécule n'est plus attirée également dans toutes les directions, il manque à la sphère d'attraction un segment CaD qui est
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