François Buloz et ses amis . son, monsieur, je croyais avoir à me plaindre devous, oublions un passé qui nexiste plus. Je suis prêtà faire ce que vous désirez, veuillez dès aujourdhuiconsidérer la vigne de Ronjoux comme vous apparte-nant. Cest une consolation pour moi, au milieu demon chagrin, de faire ce que mon pauvre père adésiré faire. » Après cela, dans le numéro du l** octobre 1864,Forcade consacre une page de sa chronique à la mortde M. Costa de Beauregard, « serviteur et ami duroi Charles-Albert, unissant à un esprit de traditionconservatrice une intelligence libé, le plusnotabl


François Buloz et ses amis . son, monsieur, je croyais avoir à me plaindre devous, oublions un passé qui nexiste plus. Je suis prêtà faire ce que vous désirez, veuillez dès aujourdhuiconsidérer la vigne de Ronjoux comme vous apparte-nant. Cest une consolation pour moi, au milieu demon chagrin, de faire ce que mon pauvre père adésiré faire. » Après cela, dans le numéro du l** octobre 1864,Forcade consacre une page de sa chronique à la mortde M. Costa de Beauregard, « serviteur et ami duroi Charles-Albert, unissant à un esprit de traditionconservatrice une intelligence libé, le plusnotable représentant de Savoie dans le parlementde , » Dans les premiers jours doc-tobre, nouvelle lettre du fils du marquis à FrançoisBuloz, fort reconnaissante et animée des meilleuresintentions : «... Larticle de la Revue, si bien pensé, si bien-veillant pour la mémoire de mon pauvre père, mavivement touché et impressionné. 11 y a peu dhommes i. La Motte, 23 septombre 1864, inédite. 60. LA SAVOIE 61 qui, comme lui, aient réuni les sympathies de tousles partis et de toutes les nuances dopinion. Lesadversaires politiques étaient ses meilleurs amis, carmon pauvre père a toujours respecté les convictionssincères et loyales. Il était indulgent pour tout lemonde, et sans transiger jamais avec ses principes,il ne froissait Pardon, monsieur, de vous parlerde toutcelajy suis presque autorisé par nos rapportsprésents, et surtout par les rapports quà lavenirnous aurons ensemble*. » Quand il touchait de son bâton le sol de son jardin,le directeur de la Revue oubliait les fatigues et lestracasseries de la dernière quinzaine, les inexac-titudes des rédacteurs, les déceptions, les jalousiesauxquelles il était en butte, les anxiétés politiques,les faux-amis, la concurrence redoutée, la fâcheusecontrefaçon elle-même ! A perte de vue devant lui,sétendait la grande vallée majestueuse et ses mon-tagnes violettes découpées sur


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