. Annales du Musée d'histoire naturelle de Marseille, published aux frais de la ville ... II —. Figure 25. Tombe-Iève ou Calen. quatre cordelettes résistantes qui se joignent deux à deux à angle droit en for- mant un œillet. A ces derniers aboutissent les extrémités de deux perches flexi- bles, arquées et solidement amarrées entre elles à leur point de croisement. Ces perches sont sou- vent composées elles- mêmes de deux per- chettes réunies par une forte ligature. Au point de croise- ment et afin de faci- liter l'inclinaison du filet en tous sens, est disposée une boucle dans laquelle passe e
. Annales du Musée d'histoire naturelle de Marseille, published aux frais de la ville ... II —. Figure 25. Tombe-Iève ou Calen. quatre cordelettes résistantes qui se joignent deux à deux à angle droit en for- mant un œillet. A ces derniers aboutissent les extrémités de deux perches flexi- bles, arquées et solidement amarrées entre elles à leur point de croisement. Ces perches sont sou- vent composées elles- mêmes de deux per- chettes réunies par une forte ligature. Au point de croise- ment et afin de faci- liter l'inclinaison du filet en tous sens, est disposée une boucle dans laquelle passe et s'amarre un espar rigide et assez fort pour soutenir sans plier le poids de l'engin. Enfin, une corde résistante que le pêcheur tient à la main par un bout, permet de soulever à volonté cet espar qui, par son extrémité libre, s'appuie à terre. Après avoir placé le bout libre de l'espar contre une saillie ou dans un trou du rivage, le pêcheur, au moyen de la corde qu'il tient, immerge la nappe et une partie des perches. Lorsque plusieurs poissons viennent nager au-dessus de la nappe reposant au fond de l'eau, à quelques centimètres de la surface, il tire la corde à lui et par celle-ci l'espar qui, à mesure, émerge le filet. Il faut que cette manœuvre se fasse sans précipitation ni secousse, mais d'un effort uniforme et assez rapide pour que les poissons puissent être cernés par les bords de la nappe naturellement relevés. Lorsqu'il les a à portée, le pêcheur, par un léger mouvement saccadé imprimé à la nappe, les fait tomber dans un couffin. Le calen se pratique toute l'année dans les canaux de Cette et le jour seule- ment, car. on ne soulève le filet que quand le poisson se trouve au milieu de la nappe. La pêche est surtout fructueuse au voisinage des ponts, là où le remous est assez prononcé et où les poissons rencontrent quelque difficulté à vaincre le courant. Les deux pêcheurs cettois qui se livrent à cette petite p
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