Histoire de Lille et de la Flandre wallonne . sans avoir un fils de Philippe de Bourgogne, cesvilles reviendraient à la France, qui naurait à acquitter que laditerente de 10,000 livres. Pour apaiser les soupçons des Flamands, Marguerite sengagea àne pas séparer de la Flandre la ville de Lille, qui allait y être jointe denouveau par un traité (18 juin 1369) ; la veille du mariage, le duc deBourgogne signa une semblable promesse stipulant, en outre, quilne serait nommé pour châtelains de Lille que des Flamands nésen Flandre et ayant en Flandre le plus grande partie de leursbiens, Il para


Histoire de Lille et de la Flandre wallonne . sans avoir un fils de Philippe de Bourgogne, cesvilles reviendraient à la France, qui naurait à acquitter que laditerente de 10,000 livres. Pour apaiser les soupçons des Flamands, Marguerite sengagea àne pas séparer de la Flandre la ville de Lille, qui allait y être jointe denouveau par un traité (18 juin 1369) ; la veille du mariage, le duc deBourgogne signa une semblable promesse stipulant, en outre, quilne serait nommé pour châtelains de Lille que des Flamands nésen Flandre et ayant en Flandre le plus grande partie de leursbiens, Il paraîtrait que, par précaution, Charles V avait, de son côté, faitsouscrire à son frère, le duc de Bourgogne, une contre-lettre parlaquelle il promettait de remettre à la France, et aussitôt le décès ducomte Louis, les villes mentionnées ci-dessus. (1) Registre H, fo 89. (2) M. De Barante, Histoire des Ducs de Bourgogne, édition Maréchal, I, p. 141. (3) Roisin, p. 180. (4) Histoire des Frères prêcheurs de Lille , p. 252 LILLE SOUS LOUIS DE MALE. Quoiquil en soit, notre province wallonne retourna un instant auxcomtes de Flandre. Cest un espace de quinze années dont nous par-lerons dans le paragraphe qui va suivre. XII. LILLE SOUS LOUIS DE edevenu notre souverain, le comte de Flandre montra leplus grand empressement à confirmer nos privilèges (1).On est redevable à ce prince de linstitution dune courappelée le tribunal des audiences, et qui allait de ville en ville recevoirles plaintes et juger sommairement les affaires. Cest une tendance àlordre et un progrés que les guerres avaient toujours empêché jus-ques-là. Ce nest pas que lon fût alors en grande tranquillité ; jamais lescommunes de la Flandre navaient été plus remuantes. Les difficultésqui sélevaient entrelles devenaient des affaires importantes, que plu-sieurs villes pouvaient soutenir en mettant sur pied une armée dequatre-vingt mille combattants. Dans un de ces


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