Traité pratique de bactériologie . description suivante. Les éléments sont des bâtonnets courts, trapus, assez épais, de 1,5 aà 3 a de long sur 0,4 [x à 0,6 ;x de large. Mais on trouve aussi, suivant les cas, des formes minces, plus allon-gées, des formes en S souvent étiré, dautres presque rectilignes; dau-tres fois des formes très courtes, môme presque semblables à descoccus. La courbure varie dans dassez grandes limites (fig. 120 à 122). Elleest très souvent peu prononcée; lélément peut affecter une forme rap-pelant celle dune virgule, doù le nom de Bacille virgule. Dautres fois,larc est pl
Traité pratique de bactériologie . description suivante. Les éléments sont des bâtonnets courts, trapus, assez épais, de 1,5 aà 3 a de long sur 0,4 [x à 0,6 ;x de large. Mais on trouve aussi, suivant les cas, des formes minces, plus allon-gées, des formes en S souvent étiré, dautres presque rectilignes; dau-tres fois des formes très courtes, môme presque semblables à descoccus. La courbure varie dans dassez grandes limites (fig. 120 à 122). Elleest très souvent peu prononcée; lélément peut affecter une forme rap-pelant celle dune virgule, doù le nom de Bacille virgule. Dautres fois,larc est plus incurvé, il décrit presque une demi-circonférence. Ceséléments, vus au microscope, paraissent souvent droits, parce quils nesont pas placés suivant le plan de leur courbure, mais aperçus du côtéde leur concavité ou de leur convexité. Enfin on trouve, surtout dansles cultures dans les bouillons, des formes en S plus ou moins allongé, Macé. — Bactériologie, 6« édit. II. — 38 594 Fig-. 120. — Spirilles du choléra, de selles rizi-lomies. — Formes courtes. Cocci et gros bâ-tonnets despèces diverses de lintestin. 1000/1. et de lono-s filaments spirales, à nombreux tours peu serrés, souventplutôt ondulés. Les formes en S et les spi-rales seraient formées dar-licles courbes, placés bout àbout en nombre suffisant. Onpeut môme penser que laforme normale serait la spi-rale, formée darticles qui seséparent facilement. Toutes ces formes possè-dent un mouvement rapide,(|ui souvent décrit une se perçoit bien nettementlorsquon les examine dansun liquide en présence dair,ou mieux en goutte pendantedans une cellule. Koch a heu-reusement comparé limpres-sion de mouvement que lonconstate, à celle que donneun essaim de moustiques ensuspension dans lair pen-dant les soirs dété. Lamolilité, très vive vers 30-35, cesse presque complètement à 16°.Toutefois, cest un caractère sujet à de grandes variations.
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