. Le pegme de Pierre Covstav . ent:ôC ne luy faut du tout mettre à vice,fi onluy permet laccès des compagnies , ÔCdadoucir par ces pafTetems le defir dufutur mari. Car combien que il ne puirTeauenir plus grande pefte a lhomme quepar lhomme mémes5ilnia toutefois rienplus propre à former les bônes meurs Seactions vertueufes5que le deuis des nom*mcsfages:lequelàmô auis ne doit êtredéfendu aux filles,il elles en vfent corn*meenfommeil Se autres repos:à fçauoirquand elles auront fatisfait aux chofes necefTaires. Dou vient quétans par tellefréquentation mieux inftruites,fetrou*uent plus agréables au
. Le pegme de Pierre Covstav . ent:ôC ne luy faut du tout mettre à vice,fi onluy permet laccès des compagnies , ÔCdadoucir par ces pafTetems le defir dufutur mari. Car combien que il ne puirTeauenir plus grande pefte a lhomme quepar lhomme mémes5ilnia toutefois rienplus propre à former les bônes meurs Seactions vertueufes5que le deuis des nom*mcsfages:lequelàmô auis ne doit êtredéfendu aux filles,il elles en vfent corn*meenfommeil Se autres repos:à fçauoirquand elles auront fatisfait aux chofes necefTaires. Dou vient quétans par tellefréquentation mieux inftruites,fetrou*uent plus agréables aux maris , Se plusduites au ménage. Mais il elles entrenten mariage,ilneft raifonnable, qu ellessatribuent autant de licence,comme el*les en auoient pris enleurieuneiTe. Carque faut il plus dores en auant chercherà celle,qui seft donnée à la volun té dvnmari,quede feruiraux meurs de celuy,auquel parlauthoritéde Dieu,<5£ approbation des hommes , elle seft accoupléedvn lien eternelçQuepeuuentlescho* *8. ^((yV?J fes externes apporter tant de plaifîr àwW^\ Qulsc^-manéc5Q11*ne^puifsetbic .u \ Ut penfer parles pafsetems &ébas delà maifoncPourtant nô fans caufe on loue celui,qui non pour autre caufe répudia fa féme,que par ce quelle étoit fortie de la maifonla face ôuuerte . Laquelle chofe encoresquelle foi t fort feuere,il faut tcutefois ad*monéter les femmes,qu,elles néloignentleurs yeux de leur maifon ou leurs maristÔC quelles feperfuadent non certes brauemet Ccfar le dicTrateur^fa femme ne deuoir feulement être bonneÔC chafte,mais aufsi nêtre foupeçonée demaLCar combienque pàr^lopiniondesanciens,il foitconuenable de parler biendésirons, ÔC queceftloffice dvn fagehomme nentrer point en foupeçon lege*remét,ilauient toutefois nefçay cornentque celle qui defire tant les afsëblées deshommes, tumbe facilement en opinionmauuaifc,voire enuerslcsbô quatant à faire vne femme mari
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