Oeuures morales et diuersifiees en histoires, pleines de beaux exemples, enrichies d'enseignemens vertueux, & embellies de plusieurs sentences & discours Lé tout tiré des plus signalez & remarquables autheurs grecs, latins & françois, qui ont escrit de tout temps, pour l'enseignement de toutes personnes, qui aspirent à vertu & philosphie chrestienne Reueues, corrigées & augmentées de plus des deux tiers, outre la precedente impression . mulnplicz:& ,11 ncft pas bonque lhomme foit /lui, faifonsiuy vneayde ^emb]ablepourl^ya^l)fl:er,&: vn peu après : Mais àAdam ne fe trouua point daideIcmblable.
Oeuures morales et diuersifiees en histoires, pleines de beaux exemples, enrichies d'enseignemens vertueux, & embellies de plusieurs sentences & discours Lé tout tiré des plus signalez & remarquables autheurs grecs, latins & françois, qui ont escrit de tout temps, pour l'enseignement de toutes personnes, qui aspirent à vertu & philosphie chrestienne Reueues, corrigées & augmentées de plus des deux tiers, outre la precedente impression . mulnplicz:& ,11 ncft pas bonque lhomme foit /lui, faifonsiuy vneayde ^emb]ablepourl^ya^l)fl:er,&: vn peu après : Mais àAdam ne fe trouua point daideIcmblable. Le Scic;neur Dieu donc fît tomber vn fommeilfur Adam,& quand il fut endormy,il print vne de Tes ce-»fies & la remplit de lé Seigneur Dieu de la coftcquil auoitprinfe dAdam,édifia vne femme & lamena àAdam:lors Adamdit: Ccfloscft maintenant de mes os,& chair de ma chair: & pourtant on lappellera homma-ce,car elle a efté prinfe de lhomme. Pour cefle caafc lho-me delailTera père Se mcrc Se & fadioindraà fa femme, &Cferont deux en vne chair. Lcfqu-ls propos tefmoinn; le 19, gneur mefmc qui les recite en famctMathieii,demtra(l:rentque le mariage a eftédiuinementînfiitué. Ne RuiemencDieu a inftitué le mariage,mais aaÙi,comme le fa-cré concile de Tréce,lLiy a. adioulté vn lien perpétuel & in-fcparablc,quand il a dit. Que lhomme ne fcparc point ce que. L I V R E s E C O N D. I37 qilcDieu a conioinâ::car combien cailfbitconucnant aumariage,entant cjuil eft vn deuoir de nature,quil ne doi-ueeftte feparéi h ell-ce qUe cela fê fai<fl principalementpour le regard du Sacrement, dequoy auffi il retient foûuc-raine perfedbon en toutes chofeSjOui félon la loy de natu-re luy font propres:Iomt que ceftchofe qui répugne audeuoir & aftcdion de nourrir les petits,& aux autres biensdu mariage, que le lien dieeluy foit diffoluble. Et quant àce nue noïfcre Seigneur à dit: Croiflez & foyez multipliez, pour déclarer la caufe p
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