Le livre de tous . rtoutgrave dans la profanation des sacrements. Quelcrime de recevoir sans les dispositions suffisantesla confirmation, la pénitence, lextrême-onction,le mariage et surtout la sainte Eucharistie. AussiDieu a-t-il à cœur de le punir dune manièrerigoureuse et quelquefois en ce monde. Cest aprèsune communion sacrilège que Judas, ayant trahison divin Maître, alla se pendre. Dégoûté de sa femme Theud-Berge, Lothaire,roi de Lorraine, lavait quittée pour épouser Val- A LA VERTU DB RELIGION 149 drade. Alors saint Adon, archevêque de Vienne,informa le Saint-Siège de la conduite de ce
Le livre de tous . rtoutgrave dans la profanation des sacrements. Quelcrime de recevoir sans les dispositions suffisantesla confirmation, la pénitence, lextrême-onction,le mariage et surtout la sainte Eucharistie. AussiDieu a-t-il à cœur de le punir dune manièrerigoureuse et quelquefois en ce monde. Cest aprèsune communion sacrilège que Judas, ayant trahison divin Maître, alla se pendre. Dégoûté de sa femme Theud-Berge, Lothaire,roi de Lorraine, lavait quittée pour épouser Val- A LA VERTU DB RELIGION 149 drade. Alors saint Adon, archevêque de Vienne,informa le Saint-Siège de la conduite de ce reine légitime porta aussi plainte à Rome; etle pape Nicolas I, après un mûr examen, excom-munia le roi de Lorraine. Toutes les intrigues ettoutes les menaces du roi échouèrent devant lePontife, intrépide défenseur de la vérité catholi-que et de la sainteté conjugale. Alors Lothaireprit le parti de dissimuler et se rendit en Italiepourdemander labsolution de son crime ; il trouva. à Rome le pape Adrien, successeur de Nicolas I.« Prince, lui dit ce Pontife, avant de lui donnerla sainte Communion, qui devait scell er son retouret sa réconciliation, si vous avez la ferme résolu-tion de navoir plus de commerce avec Valdrade,approchez et recevez avec confiance le sacrementde la vie éternelle; sinon, nayez pas la téméritéde recevoir le corps et le sang de Jésus-Christ, etde vous incorporer, en les profanant, votre proprecondamnation. » Le Pontife parla de la même 150 DP BLàSPHÂMB manière aux seigneurs, qui étaient complices deladultère. A ces paroles formidables, quelques-uns furentsaisis deffroi et se retirèrent : mais la plupartcommunièrent avec le roi. Après son sacrilège, ceprince parjure se flattait, avec son cortège, derejoindre lobjet de sa passion; mais il fut atteintà Lucques dune fièvre maligne, dont les effetsfurent terribles. Il perdit ses cheveux, ses ongles ;sa peau même tomba ; et il périt misérablementtrent
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