Sermons du pere Bourdaloue, de la Compagnie de Jesus, pour le Caresme . ailetéaux douceurs du mariage , les abfiinences 6cles jeunes, les haires 6c les ciiices à routes lescommodités de la vie ? Que dis-je dont vousnayez pas des exemples prefens & fréquens:Se ces exemples que vous voyez , ne font-cepas autant de leçons pour vous ? Si faint Jérôme, la loi vous paroît difficile ,ce nefl point à la loi quil sen faut prendreni à fcs difficultés, mais à vous-même & à vo-tre indifférence pour Dieu. Elle eft difficileà ceux qui la craignent, à ceux qui la vou-droient élargir, à ceux que
Sermons du pere Bourdaloue, de la Compagnie de Jesus, pour le Caresme . ailetéaux douceurs du mariage , les abfiinences 6cles jeunes, les haires 6c les ciiices à routes lescommodités de la vie ? Que dis-je dont vousnayez pas des exemples prefens & fréquens:Se ces exemples que vous voyez , ne font-cepas autant de leçons pour vous ? Si faint Jérôme, la loi vous paroît difficile ,ce nefl point à la loi quil sen faut prendreni à fcs difficultés, mais à vous-même & à vo-tre indifférence pour Dieu. Elle eft difficileà ceux qui la craignent, à ceux qui la vou-droient élargir, à ceux que lefprit de Dieu ,cet efprit de grâce , cet efprit de charité neréveille point , nanime point , ne touchepoint, parce quils nen veulent pas être tou-chés. Mais prenons conliance , & dans un V iij 4^i Sur la douceur de la Loi Chr, faint défir de plaire à Dieu, entrons dans lavoie de fes commandenaens, nous y marche-rons coname David, nous y courrons, nousarriverons au terme de réternité bienheu-reufe , où nous conduife , & ^6j y ^.^, 1^^ y^.^. ^.^. .*s«t^. \^ \êiëA «^r*^ :âsë^ :^^>: :^i&: ^ SERMON POUR LE LUNDI de la féconde Semaine. Sur tImpénitsnce finale* îgo vat^o , & quœretis me 5 & in peccato vedronioficmini. Je men vais ; vous me chercherez , éf vous mour-rez dans votreféché. En faint Jean, chap. 8. CE font deux grands maux que le péché &la mort : le péché, par où la mort efl en-trée dans le monde ; 6c la mort, par où Dieua puni le péché : le péché, qui dégrade lhom-me dans lordre de la grâce ; «Se la mort, qui ledétruit dans lordre de la nature : le péché, quinous a fait tomber de ce bienheureux étatdinnocence, où Dieu nous avoir créés ; Oc lamort, qui nous dépouille de tous les bienstemporels dont Dieu après le péché nous aencore lailTé lufage. Mais après tout, Chré-tiens , ni la mort ni le péché pris féparémenr,ne font point des maux extrêmes ; & jofemême dire quils peuvent avoir leur avan
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