. Le tour du monde : nouveau journal des voyages . s quelques renseigne-ments sur,les localités quarrose le marigot de Dungou-Klioba, véritable Pactole de ce canton aurifère. A peine étais-je parti, que je fus rejoint par les envoyésdu chef de Kobokhoto, village que javais laissé sur madroite. Ils venaient me reprocher de ne point être passé chez et massurer du moins de leurs bonnes disjjo-sitions et du désir quils avaient de les faire connaître auchef des lilancs de Saint-Louis. Après cet incident jecontinuai ma route, et une vallée couverte dherbes deprairie et encadrée de beaux arbres
. Le tour du monde : nouveau journal des voyages . s quelques renseigne-ments sur,les localités quarrose le marigot de Dungou-Klioba, véritable Pactole de ce canton aurifère. A peine étais-je parti, que je fus rejoint par les envoyésdu chef de Kobokhoto, village que javais laissé sur madroite. Ils venaient me reprocher de ne point être passé chez et massurer du moins de leurs bonnes disjjo-sitions et du désir quils avaient de les faire connaître auchef des lilancs de Saint-Louis. Après cet incident jecontinuai ma route, et une vallée couverte dherbes deprairie et encadrée de beaux arbres me conduisit au vil-lage de Sabouciré. Jy fus assez bien accueilli à mon arrivée, mais ayantété voir le chef et causer avec lui, je le trouvai au milieudune soixantaine dhommes armés. Il me pria aussilôtde me retirer, et mon interprète ma])])rit que quelqueshabitants étaient mal disposés à notre égard. Il ne sagis-sait de rien moins que de nous piller et de nous chas-ser du village. Je retournai à mon bivac et lrcliturs i-Ui liant Stnegal el lie la I alcnic. — Duabiu du J. Duvau.\ d aprui NuuvLau.\. Quelque temps après tous les guerriers, ayant le chef àleur tête, arrivèrent auprès de moi, cherchant à jus-tifier par un faux prétexte la conférence quils venaientdétenir; mais je reçus de haut leurs excuses, affectantle mécontentement, et leur reprochant leur façon dagirenvers un étranger, envoyé par le chef de Saint-Louis !Quand ils se retirèrent, je restai bien persuadé quil uemarriverait rien. Le 26 décembre je partis pour Fountamba, villageriverain de la Falémé. En quittant Sabouciré, la route,passant sur des montagnes, est dabord assez mauvaise,mais après une demi-heure elle pénètre dans une valléeprofonde, arrosée par plusieurs petits marigots ; la ferti- lité et ladmirable végétation de cette vallée en tont cer-tainement un des pluS beaux sites que puisse offrir laSénégambie. Fountamba est un petit villa
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