. Etat du royaume de Danemark, tel qu'il etoit en 1692. © dautant la puiflà n-tc dc *°n Ennemi ; car le Duc erl une cm 10 11 de Danemark! zi$une tres-facheufe Epine au pied duRoi de Danemark , qui en reçoitla plus grande mortification quon,puifle peut-être simaginer: En éfétdun patent proche & dun Frèrequil a cruellement maltraité il sencil fait un Ennemi qui ne peut ja-mais lui donner fe confiance ni rece-voir la iienne, quelque accommode-ment quil y ait aujourdhui un: plus claire intelligence duFait, il ne fera pas mari à propos dem-ploier le Chapitre fuivant à particu-la
. Etat du royaume de Danemark, tel qu'il etoit en 1692. © dautant la puiflà n-tc dc *°n Ennemi ; car le Duc erl une cm 10 11 de Danemark! zi$une tres-facheufe Epine au pied duRoi de Danemark , qui en reçoitla plus grande mortification quon,puifle peut-être simaginer: En éfétdun patent proche & dun Frèrequil a cruellement maltraité il sencil fait un Ennemi qui ne peut ja-mais lui donner fe confiance ni rece-voir la iienne, quelque accommode-ment quil y ait aujourdhui un: plus claire intelligence duFait, il ne fera pas mari à propos dem-ploier le Chapitre fuivant à particu-larifer la conduite qui îut tenue danstoute c;tte afaire. CHAPITRE. XIII. De la Défofeffion & du rétahlijjemenïdu Duc de- LEs a&ires du Roi & du Ducétant dans létat où nous avortsdit, ceft à dire, que lun nagiflantque piramtytion& parraifon dEiât,lautre par crainte Se parfoibleffe, &tous les deux par haine 8c par défian-ce , il fëmbloit que le Roi ne man-guoit que docafion pour exécuterK s, ee 9 10. Ãi6 Létat du Royaumece quil avoit projette depuislong-tems ; ce quil fit enfin lan1675. Outre les autres diférens qui re-ftoient à régler entre le Roi 6c le Duc,celui qui regardoit la Succeffion desComtez dOldembourg 6c de Del-menhort étoit le plus confidé convint enfin que la CourImpériale en décideroit: mais pen-dant que ce;te afaire sy négotioit,il le fit diverfes Affemblées entre lesMiniflrcs de Danemark 5c ceux deGottorp pour tâcher daccommoderà lamiable non feulement ce diférent,mais aufll tous les autres. Ce futprincipalement le Roi qui rechercha,ces Affemblées avec toutes lesDemon-firations apurentes qui dévoient fai-re croire quil ne fouhaitoit rien tantque lunion & lamitié; êccelapourduper le Duc en le perfuadant de lafincérité de fes intentions 6c pourlempêcher de longer à fa feureté,en lui faifant concevoir quil navoitrien à craindre.
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