. Pievx desirs imites des latins . cvoicy quelle eft faite le plaifir,& les dé sozeroit vanter deftre allez Sovspirs. 405 afTèz capable, & fufîïzant, pour regarder lamoindre eftincelle dvn fi grand amour?Cene meft donc plus vne merueille 3 o Sci-gneur,fi mon amefe liquifie, fi mon cœurfefond,deuant voftre parole: mais continuezen cette grâce que vous me faites» afin enrlaméîtoutliquifiêjiemefpande en-tièrement en vous. Que ie ne voye rien quevous,que mes censées , mes pi rôles, 8c mesactions tirent deuers vous, & (ans palierplusoultre s arrêtent en vous. Lardeur &
. Pievx desirs imites des latins . cvoicy quelle eft faite le plaifir,& les dé sozeroit vanter deftre allez Sovspirs. 405 afTèz capable, & fufîïzant, pour regarder lamoindre eftincelle dvn fi grand amour?Cene meft donc plus vne merueille 3 o Sci-gneur,fi mon amefe liquifie, fi mon cœurfefond,deuant voftre parole: mais continuezen cette grâce que vous me faites» afin enrlaméîtoutliquifiêjiemefpande en-tièrement en vous. Que ie ne voye rien quevous,que mes censées , mes pi rôles, 8c mesactions tirent deuers vous, & (ans palierplusoultre s arrêtent en vous. Lardeur &la véhémence de cette affection qui nousattache à vous,nemefl:onne plus ; au con-traire ie meftonnefeulement3quenous nefoyons pas fi fort occupez en vous, que di-gnorer,toute choie linon vous. Car fi nousvous poiïedons, que voulons nous davan-tage? Que donc o cresdouxSeigneurlEsvs,noïtre efprit fè repofe perpétuellement envous,& ne sen (èpare iamais pour fi peu d*temps que ce foir. Nni Car. Quii emm mihî esi vn ceelc, et a tt cpdd valutsuver terram ? 3W. 72. ^r V I. Car quelle chofc ay-ieauciel, ôc hors de toy quay-ie voulu fur la terre? CHere lumiere,à qui ïajpire,Qtfefï ce quil faut que ie defire,Des eaux Je la terrera des deux}Sans vouSifiy la mer>nj la terre,Nj ce qui luit fur le mefemble point précieux. Cela nesl pas que ie ne fçacheLes la mer nom cache,Lt ce que la terre ciel cbef-dœuure de merueillesMonftre des beautez, nompareiliesyAlors que fa face nous luit. Mais fans vous ma chère lumière*Cette ncheffe couflumiereNV* rien,qut meparoiffe les humains, & les celeftes,Loing de vou$,me des boftes de tombeaux. O cieuxyo mers,o tapis dherbes,Dont les poffefions fuperbesSont adorées des humainsiO trois règnes que ie contemple,Chacun defquels efi bien plus ample,Que tout lempire des Romains. Nu 5 Oui 566 Livre III. Qui pourr oit faire vn ajfemblage De tout voftrer
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