Études cliniques sur l'hystéro-épilepsie, ou Grande hystérie . Fig. 63. — Altitude passionnelle. Puis elle tend les bras dans une attitude extatique. (( Oh viens! viens! » Elle appelle dune façon plus pressante en faisant signe avec Jedoigt. En même temps elle montre une place à côté delle. Cesmouvements sont répétés avec instance. Enfin elle se renverse, ferme les bras, comme pour élreindrc lefantôme, et le couvre de baisers (11g. 62). PERIODE DES ATTITUDES PASSIONNELLES. 101 Le calme revient peu à peu. Elle fait la nique à un être imaginaire • en tirant la langue (fig. 63).Puis elle prête lo


Études cliniques sur l'hystéro-épilepsie, ou Grande hystérie . Fig. 63. — Altitude passionnelle. Puis elle tend les bras dans une attitude extatique. (( Oh viens! viens! » Elle appelle dune façon plus pressante en faisant signe avec Jedoigt. En même temps elle montre une place à côté delle. Cesmouvements sont répétés avec instance. Enfin elle se renverse, ferme les bras, comme pour élreindrc lefantôme, et le couvre de baisers (11g. 62). PERIODE DES ATTITUDES PASSIONNELLES. 101 Le calme revient peu à peu. Elle fait la nique à un être imaginaire • en tirant la langue (fig. 63).Puis elle prête loreille, elle écoute (fig. 64) :« Écoutez!... Écoutez!... Oh! la belle musique! »Cest la musique militaire au milieu dun grand jardin planté de marronniers roses. Elle sy promène au bras du préféré. Les soldats sont vêtus de rouge et portent de grands pompons de cette couleur. La musique est très entraînante. Ces détails nous ont été donnés par la malade en dehors de son. Fig. Oi. — Attitude passionnelle. attaque. Dans les différentes scènes qui composent lhallucinationgaie, il ne lui échappe que de brèves exclamations ou quelquesmots isolés; tous ces divers tableaux se succèdent comme dans unepantomime dune rare expression et se rattachent vraisemblable-ment, comme les scènes tristes, à quelques circonstances de sa viepassée. Lhallucination de la musique militaire marque toujours lap-proche de la fin de lattaque. Bientôt elle voit des rats, elle a desmouvements de frayeur, elle frappe sur son lit comme pour les 1. Vraisemblablement au personnage de la première scène. 102 DE LA GRANDE ATTAQUE MYSTÉRIQUE. tuer. Puis elle se met sur son séant, se cache le visage dans lesmains et déplore sa destinée : « Ah! malheureux parents!... En voilà une femme que cettemère-là! Non, non, je ne veux pas y Non, je me ,mais ce nest pas ma faute, à moi, si cétait son amant!... » Là commence un délire sans attitude


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