. L'histoire de la natvre des oyseavx : avec levrs descriptions, & naïfs portraicts retirez du natvrel, escrite en sept livres . rer. m M» oftixf îs- j^uS l kyiK£a^ ^ ytia-Kè^ij tSI, 5 <As ihiaitni ijéètUù SmhaTnu JiaT&Q,^ TO Ki!u£a xotZh. (\ chair eft beaucoup humide &vifqueufe, toutesfois maintenant que nous fom-mes venus plus friands quils nertoyent en ce temps la, nous ne faifons gueresmoindre eftime dvne ieune Oye bien nourrie & grafle, & principalement farciede bonnes drogues,quils faifoyent de leurs Bars,Scares, nont rien iu-ge


. L'histoire de la natvre des oyseavx : avec levrs descriptions, & naïfs portraicts retirez du natvrel, escrite en sept livres . rer. m M» oftixf îs- j^uS l kyiK£a^ ^ ytia-Kè^ij tSI, 5 <As ihiaitni ijéètUù SmhaTnu JiaT&Q,^ TO Ki!u£a xotZh. (\ chair eft beaucoup humide &vifqueufe, toutesfois maintenant que nous fom-mes venus plus friands quils nertoyent en ce temps la, nous ne faifons gueresmoindre eftime dvne ieune Oye bien nourrie & grafle, & principalement farciede bonnes drogues,quils faifoyent de leurs Bars,Scares, nont rien iu-ge demellleur enlOye que le foye,& lont trouué de bonne digeftion. Les La- iccù,tins nont nommé le Iefier Icc«r,car ceft le foye:parquoy la ou nous penfons en-tendre du foye en cefte diftion \ecur, ne lont entendu du lefier. Onc ne fut quela greffe dOye nait eu louange & vertu pour médecine. Il appert enplufieurspaflàges des anciens, quelle eftoit en commun vfage es délices des Romains. i58 LIVRE III. DE LA N AT V RE De lOye fauuage* CHAR III I. Differecede lOyefMMge à,U OIT que nous diftinguions lOye engrâdcoupetite,toutcffois il y en à vne qui eft toufiours fauuage,iautre fauuage ne la Grue ne font veuës en ce païs;finon en temps dhy-uer. Combien que lOye foit du nombre des oyfeauxqui na-gent fut leau,toutesfois pource quelle nentend quà viure ence temps la, ne hante que les terres labourables pour y trou-uer pafture,broutant lherbe de blé, qui luy eft de facile fauuageeft différente à la priuee, car elle à plufieurs enfeignes euidentes qui la à bon droit quAriftote en la deferiuant, la entendue comme pour lamoindre:caraufsi eft elle de moindre corpulence que la priuee .Pline au vingt-deuxiefme chapitre du dixiefme liure la diftingue dauec la priuee par ce nom defauuage, lanommant Ver us de fait la principale diftindion ne confifte fi-non en cela. Si voyons qu elles feiflent leurs petits en


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