Mélanges de littérature, d'histoire et de philosophie . Te efï peut-être incompara-blement plus rapide dans lefpace non renflant, foit ce I?que nous appelions matière ? g Neft-on pas obligé davouer aujourdhui avec Muf-chembrock , quil ny a rien qui nous fort moins connuque la caufe de Vèmanation de la lumière 1 il fautavouer que Vtjprit humain ne [aurait jamais concevoirun phénomène ji furprenant. Ce feu élémentaire neft-il pas un principe de lélec-tricité , puifquau même inftant, au même clin dœil lecoup électrique fe fait fentir à trois cents perfonnesà la fois rangés à la file ? Neft-il pas


Mélanges de littérature, d'histoire et de philosophie . Te efï peut-être incompara-blement plus rapide dans lefpace non renflant, foit ce I?que nous appelions matière ? g Neft-on pas obligé davouer aujourdhui avec Muf-chembrock , quil ny a rien qui nous fort moins connuque la caufe de Vèmanation de la lumière 1 il fautavouer que Vtjprit humain ne [aurait jamais concevoirun phénomène ji furprenant. Ce feu élémentaire neft-il pas un principe de lélec-tricité , puifquau même inftant, au même clin dœil lecoup électrique fe fait fentir à trois cents perfonnesà la fois rangés à la file ? Neft-il pas dans les animaux le principe de la fen-fation ée qui fait que la moindre piquure auxextrémités du corps ébranle fans aucun intervalle detems ce quon appelle le fenfofium ? en un mot, cetêtre agiffant fi univerfellement, fi finguliérement furtous les corps , neft-il pas un être intermédiaire entrela matière dont il a des propriétés , & dautres êtres quip touchent encore à dautres, & qui en différent?. DU FEU ÉLÉMENTAIRE, &C. S*EJ# Cette idée que le feu élémentaire eft quelque chofequi tient dun côté à la matière connue , & qui delautre sen éloigne, peut être rejetée , mais ne doit pasêtre méprifée. Dans lignorance profonde où croupit le vulgairegouverné, & le vulgaire gouvernant fur ces quatreélémens dont nous tenons la vie , à quoi nous ontfervi les découvertes en phyfique & les inventions dugénie ? au-lieu de bien cultiver la terre nous lenfan-glantons ; nous employons le feu & lair à mettre lesvilles en cendres : les eaux de la mer nous fervent àporter la deftruâion fur tout le globe. La métallurgieinventée dabord pour lufage de la charrue , a fait périrmille millions dhommes. La théorie des forces mou-vantes employée dabord à nous foulager dans nos tra-vaux , devint bientôt féconde en machines meurtiè linvention dun bénédiclin chymifte ,. amenantun nouvel art de la guerre chez toutes


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