Débuts de l'imprimerie en France : l'Imprimerie nationale, l'Hôtel de Rohan . ra-conte-t-il, ces fameuses pyramides qui ne sont aux yeux desobservateurs superficiels quune masse énorme de marineet de granit. Je fis connaissance avec les ministres des dif-férents temples, qui voulurent bien mintroduire dans deslieux où le commun des voyageurs ne pénétra jamais. » Enfin, en 1766, Cagiiostro arriva à Malte, où il prétendavoir été reçu avec des honneurs extraordinaires parle grandmaître Pinto, qui aurait été au courant de sa naissance. Il parcourut ensuite toute lEurope et se rendit notam-ment en
Débuts de l'imprimerie en France : l'Imprimerie nationale, l'Hôtel de Rohan . ra-conte-t-il, ces fameuses pyramides qui ne sont aux yeux desobservateurs superficiels quune masse énorme de marineet de granit. Je fis connaissance avec les ministres des dif-férents temples, qui voulurent bien mintroduire dans deslieux où le commun des voyageurs ne pénétra jamais. » Enfin, en 1766, Cagiiostro arriva à Malte, où il prétendavoir été reçu avec des honneurs extraordinaires parle grandmaître Pinto, qui aurait été au courant de sa naissance. Il parcourut ensuite toute lEurope et se rendit notam-ment en Russie, où sa femme, qui avait alors 20 ans, lac-compagna. Tous deux firent dans ce pays des dupes asseznombreuses au moyen dailleurs de subterfuges des plussimples. La lemme de Cagiiostro prétendait être âgée de5o ans au moins et avoir conservé sa jeunesse grâce à unélixir de Jouvence que les grandes dames russes achetaientsans compter. Cagiiostro voulait faire croire aussi quil étaitdoué du pouvoir de guérir toutes les maladies. A cet effet, -7. fi CAGLIOSTRO 211 il nhésitait pas à opérer des substitut ion s de cas de ce genre lit assez de bruit pour que Catherine IIpriât le couple de quitter ses Etats. A Paris, Cagliostro fut vite connu. Il avait fondé unesorte de franc-maçonnerie du rite égyptien et prétendaitentrer en relations avec les esprits de lautre monde. Pen-dant quil cherchait à recruter des hommes de qualité pourles faire entrer dans sa prétendue loge, Mme de Cagliostro,de son côté, essayait de créer une assemblée analogue defemmes du monde. Elle se proposait, disait-elle, de fonderune société libératrice de la femme; mais elle agissait enréalité dans un but intéressé. Lauteur des Mémoires authentiques décrit une séance quieut lieu rue Verte-Saint-Honoré et à laquelle assistèrenttrente-six dames qui avaient dû verser préalablement centlouis dans une caisse commune et sengager par serment àse
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