. Comptes rendus des séances de la Société de biologie et de ses filiales. Biology. 632 E. TROUESSART syringobiale du Cheyletus Nôrneri. â La très grande ressemblance qui existe entre le Sijringophilus et les Cheylètes que l'on rencontre dans le tuyau des plumes, avait déjà frappé Heller (3) puisque la forme qu'il décrit comme une seconde espèce du genre Syiingophilus (sous le nom de S. unci- natus^ trouvé dans les plumes du Paon), a été placée depuis dans le genre Cheyletus (4, 7), à cause de la forme de ses palpes très robustes et armés d'un ongle (ou dent) très acéré, sur


. Comptes rendus des séances de la Société de biologie et de ses filiales. Biology. 632 E. TROUESSART syringobiale du Cheyletus Nôrneri. â La très grande ressemblance qui existe entre le Sijringophilus et les Cheylètes que l'on rencontre dans le tuyau des plumes, avait déjà frappé Heller (3) puisque la forme qu'il décrit comme une seconde espèce du genre Syiingophilus (sous le nom de S. unci- natus^ trouvé dans les plumes du Paon), a été placée depuis dans le genre Cheyletus (4, 7), à cause de la forme de ses palpes très robustes et armés d'un ongle (ou dent) très acéré, surtout chez les mâles. Mais chez les femelles, les palpes sont plus faibles, l'ongle est moins développé, et la forme générale se rapproche déjà tellement de celle des Syringophiles qu'il est difficile de les distinguer à la simple loupe. En effet, la forme allongée du corps est la même, les pattes sont semblables et les ambulacres ont une conformation identique : seuls les palpes dillèrent, étant très développés dans Cheyletus Nôrneri^ ayant leurs derniers articles atrophiés dans Syrin- gophilus. Mais cette différence s'explique par le régime, les Cheylètes étant carnassiers tandis que les Syringophiles se nourrissent des sécrétions hui- leuses et cornées du bulbe plumeux, exactement comme les Sarcoptides. Enfin, dernier argument, les Cheylètes n'attaquent jamais les Syringo- philes, comme s'ils les reconnaissaient pour appartenir à leur propre espèce, tandis qu'ils dévorent avidement les Sarcoptides logés dans le même tuyau. Ces considérations morphologiques et éthologiques permettent d'affirmer comme très vraisemblable, ainsi que je l'ai déjà indiqué ailleurs (12), l'iden- tité spécifique du Syringophilus bipectinatus et du Cheyletus Nôrneri. Il est probable qu'en répétant les expériences de Beck, c'est-à -dire en sé


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