L'Hystoire des devx prevx tres nobles et tres-vaillans chevaliers Valentin et Orson : fils de l'Empereur de Grece, & nepueux du tres-vaillant & tres-Chrestien Roy de France, Pepin Contenant plusieurs & diuerses matieres, comme vous pourrez veoir cy apres . la mon ameenla voye de damnaiion éternelle: tât aimée Damejl ouuritfa bouchevenimeufe, détaille ta folie opinion , car à telle fin ny peux^& lui chère dame iefuisvoftre petit fer- paruenirnyattaindre : &riplus tu en parlesuiteur chapelain sil vous plaill ouir vne chofe fuis certain que ie le feray fçauoir à mon maryqueievousvueildire
L'Hystoire des devx prevx tres nobles et tres-vaillans chevaliers Valentin et Orson : fils de l'Empereur de Grece, & nepueux du tres-vaillant & tres-Chrestien Roy de France, Pepin Contenant plusieurs & diuerses matieres, comme vous pourrez veoir cy apres . la mon ameenla voye de damnaiion éternelle: tât aimée Damejl ouuritfa bouchevenimeufe, détaille ta folie opinion , car à telle fin ny peux^& lui chère dame iefuisvoftre petit fer- paruenirnyattaindre : &riplus tu en parlesuiteur chapelain sil vous plaill ouir vne chofe fuis certain que ie le feray fçauoir à mon maryqueievousvueildire,laqueUeen douleur Ôc LEmpereur, &alorspourras bien dire que deinelencolie iây porté & fouffre en mon cou- ta vie fera faid,& pourtant vaten dicy ôc nenragelonguement. Sçachez que la beauté de parles plus,De telle refponce fut lArcheuef-voftre corps & plaifante figure formée &com- que moût couiroucé, & irofaplusauantpro-paffée outre toutvoilre humain corps de natu- céder fur le faid , puis quil nauoit lamour derelie opération i rauy & embrafé mon cœur la Dan-ie & ainfi confus sen retournatcar one-nuid ôc mit Ôc ne peux penfer linon à vous ques elle ne fift fcmblant ne manicie ne fem-. VALENTïN ET ORSONr ofâiipeuftprendreaucun reconfort, ne nulle prifer & honnorer , que pour femme Scef- efperance de lefçauoir paruenir à fon attente, poufe rauezprinfe , ne vous tient pas foy ne Grandement feicepentit de fa folie quand î:e- loyauté comme elle doit •. car elleayme bouté&refufcreviddelaI>ame:maisremedé quevousy&vouseftdefloialle : maistantyà ny troauapour fauuer fon honneur , fors que , que ie neveux pas nommer celuy qui devoftrç par trahifon : car il fe douta en luy mefrae que femme faidià volontéxar vous fçauez que ie ^ fEmpereur ne fceuzpar la Roine la mauuaife fuis preftre facré.U eft vray que vérité de cefte volonté.de fon courage. Trop toft commença chofe meft venue en confefïion (i ne la doy ne • la folie;& tardce rep
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