. Gazette des beaux-arts . suet : « Comme uneaigle quon voit toujours, soit quelle vole au milieu des airs, soit quellese pose sur le haut de quelque rocher, porter de tous côtés desregards perçants et tomber si sûrement sur sa proie quon ne peut éviterses ongles non plus que ses yeux, aussi vifs étaient les regards, aussivive et impétueuse était lattaque, aussi fortes et inévitables étaient lesmains du prince de Gondé. » Ce médaillon superbe est une pièce histo-rique de la plus grande valeur, car il nous donne les traits du grandGondé lannée même de sa mort. Autour de la tè
. Gazette des beaux-arts . suet : « Comme uneaigle quon voit toujours, soit quelle vole au milieu des airs, soit quellese pose sur le haut de quelque rocher, porter de tous côtés desregards perçants et tomber si sûrement sur sa proie quon ne peut éviterses ongles non plus que ses yeux, aussi vifs étaient les regards, aussivive et impétueuse était lattaque, aussi fortes et inévitables étaient lesmains du prince de Gondé. » Ce médaillon superbe est une pièce histo-rique de la plus grande valeur, car il nous donne les traits du grandGondé lannée même de sa mort. Autour de la tète on lit : lvd. pulnceiscoNDiEus. 1686. Et au-dessous : A. Coyscvox f. Lautre série de tableaux historiques placée sur la paroi opposée,entre les fenêtres, montre successivement la Bataille de Lens, le Blocusde Paris, la Conquête de la Franrlie-Comlc, le Passage du Rhin, leCombat de Senef. En faisant représenter les combats autour de Paris, oùGondé avait combattu à la tète des ennemis du roi et des ennemis de la. AUTEL DE LA CHAPELLE DÃCOUEN, PAR JEAN BULLANT| Bas-relief par Jean Goujon.(Château de Chantillj. â Dessin de M. P. Laurent.) 1. Voir Gazelle, 2 période, t. XX, p- 113, u grand dessin du panneau de Sainl-luc. xxiV. â 2*^ rEiiiODE. â6 202 GAZETTE DES BEAUX-ARTS. France, le fils de Condé rappelait, avec une noble franchise, la faute deson père comme il avait rappelé plus haut sa défaite. Peut-être obéissait-ilau vÅu de Condé lui-même lorsque, sur son lit de mort, il écrivit à Louis XIV cette lettre fameuse que le roi fit lire devant toute la cour etoù, passant si légèrement sur ses services, il accusait surtout « ses fautes,dont il faisait une si sincère reconnaissance ». Supposition dautant plusprobable que cest bien à Henri-Jules de Bourbon quil faut, daprès Dar-genville, attribuer la commande du grand tableau allégorique faisant, dece c
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