. Paris, ou, Le livre des cent-et-un . os et ne mavoir pas pendu. <* Georges BECK. n Aujourdhui sir Georges me parait plus calmeque par le passé; il court bien encore aux exé-cutions publiques, mais il nest plus malade silne peut pas y assister. Du reste , un pas immensedans sa guérison est déjà fait, puisque le voilàmaintenant à Paris, libre de retourner en Angle-terre, et se promenant pourtant assez paisible-ment aux Tuileries, même lorsquil apprend lacondamnation de quelque grand coupable de sonpays. Sir Georges a de cinquante à cinquante-cinqans ; il est maigre, grand, pâle ; il porte p


. Paris, ou, Le livre des cent-et-un . os et ne mavoir pas pendu. <* Georges BECK. n Aujourdhui sir Georges me parait plus calmeque par le passé; il court bien encore aux exé-cutions publiques, mais il nest plus malade silne peut pas y assister. Du reste , un pas immensedans sa guérison est déjà fait, puisque le voilàmaintenant à Paris, libre de retourner en Angle-terre, et se promenant pourtant assez paisible-ment aux Tuileries, même lorsquil apprend lacondamnation de quelque grand coupable de sonpays. Sir Georges a de cinquante à cinquante-cinqans ; il est maigre, grand, pâle ; il porte presquetoujours une courte redingote de velours violet,un chapeau gris, des pantalons et des guêtresjaunes. Allez, de deux heures à quatre, sur la terrassedesFeuillans, si vous voulez connaître sir GeorgesBeck, le héros de mon histoire. Je me promène DEXÉCUTIONS. 235 parfois avec lui, et hier encore nous avons passéensemble une partie de la soirée, et il na pasété question de ère beaucoup. Jacques LES MAGASINS DE PARIS 4atf Un observateur très-profond et très-spirituelterminait dernièrement par ces mots la physio-logie du Boutiquier : « Le boutiquier ne dit plus : Ma boutique] \\dit : Mon magasin, —Il ne parle plus de ses pra-tiques , mais bien de sa clientelle. — Il na plus ^58 LES MAGASINS de garçons pour servir , ce sont des commis. —Il ne vend pas de telle ou telle marchandisej iltient tels et tels articles. — Il ne sintitule plusmarchand mercier, cest aujourdhui un commer-çant en merceries j épicier, il se dit négociant.— Autrefois ilcomptait sa recette, maintenantil fait sa caisse.—Ce nest plus un m émoire quildonne à ses pratiques , cest une facture. — Ildisait au temps passé : Jécris ma vente du jour;il dit aujourdhui : Je tiens mes écritures. —Encore quelques jours , le premier garçon sap-pellera sous-chef et le comptoir bureau. » On croirait pouvoir conclure de tout ceci quilny a plus de boutiquiers


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