. Corps d'observations de la Société d'agriculture, de commerce & des arts. sEtats promettoient une récompenfe à celui qui en feroit la découverte , plu-fieurs perfonnes pourroient sy appliquer,cV leur travail ne feroit peut-être pas in-fructueux (a). Il y auroit un moyen plus court &plus fur encore ; ce feroit denvoyer à Hirshberg un ouvrier intelligent, & quineût pas lair de lêtre , ou de tâcherdattirer en Bretagne un ouvrier habilede ce Pays-là . Les Etrangers ne négli-gent aucune attention pour sappropriernotre induflrie. Ils ont pouffé la recher-che , dans limitation de tout ce


. Corps d'observations de la Société d'agriculture, de commerce & des arts. sEtats promettoient une récompenfe à celui qui en feroit la découverte , plu-fieurs perfonnes pourroient sy appliquer,cV leur travail ne feroit peut-être pas in-fructueux (a). Il y auroit un moyen plus court &plus fur encore ; ce feroit denvoyer à Hirshberg un ouvrier intelligent, & quineût pas lair de lêtre , ou de tâcherdattirer en Bretagne un ouvrier habilede ce Pays-là . Les Etrangers ne négli-gent aucune attention pour sappropriernotre induflrie. Ils ont pouffé la recher-che , dans limitation de tout ce qui entredans le Commerce de nos toiles de Bre- (a) Les Etats ont pro- moyen facile & prompt demis une récompenfe de 300 plier nos toiles comme le?liv. à celui qui donnera un Platilles de Siléfic. 214 Arts. tagne , jufquà copier de petites planchesqui fervent à les encaiffer. La£tivité denos concurrens doit nous faire fentir quenous ne fçaurions trop faire defforts pourétendre notre induftrie. Si elle ne sétendpas , elle court rifque de séteindre. 4^. /;,, ./, la t. - CORPS DOBSERVATIONS. â¢r&Kj,à nawrei»â COMMERCE, in?+ï A guerre avoit prefque entie-èt/à V ïi rement détruit le Commerce^î^^f,^|^ extérieur de la Province,Jin^tfr^t avant que ^a Société fût éta-blie j car nous devons à peine regardercomme notre Commerce celui que nousfaifons par lentremife des vaifTeaux neu-tres. Les branches de ce tronc principalne fubfiftant plus , il eût été difficile que laSociété pût recevoir des furcelles qui languiffent pendant la paix , Sequi par cette raifon mériteroient dêtreprotégées & fecourues. Cependant la 2\ 6 Commerce. Société na pas perdu de vue quau mo-ment de la ceiïation de la guerre, le Com-merce maritime reprendroit Ton ancienreiîbrt. Elle a donc tourné fa principale at-Pèches. tention fur les Pêches de nos Côtes.


Size: 2212px × 1130px
Photo credit: © Reading Room 2020 / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No

Keywords: ., bookcentury1700, bookdecade, booksubjectagriculture, bookyear1760