. Oeuvres diverses de Jules Janin. CHAPITRE IL Notre justification va toujours sontrain. Lettre à Mademoiselle Voland. Vest cela, ferme ta porte, dresse ton^ pont, donne le mot dordre, place tessentinelles, prépare tout pour un longsiège : ne vois-tu pas que tu agis comme un niais?Il ne sagit en effet ni de guerre, ni de bataille,ni dassaut, ni de surprise, ni de poudre à canon,ni de ruses vieilles comme le monde, ni de Po-lybe, ni de son commentateur le chevalier deFolard. La force nest plus la même ; la force a changéde place, elle nest plus au château fort, à larrêtdu Parlement, à l


. Oeuvres diverses de Jules Janin. CHAPITRE IL Notre justification va toujours sontrain. Lettre à Mademoiselle Voland. Vest cela, ferme ta porte, dresse ton^ pont, donne le mot dordre, place tessentinelles, prépare tout pour un longsiège : ne vois-tu pas que tu agis comme un niais?Il ne sagit en effet ni de guerre, ni de bataille,ni dassaut, ni de surprise, ni de poudre à canon,ni de ruses vieilles comme le monde, ni de Po-lybe, ni de son commentateur le chevalier deFolard. La force nest plus la même ; la force a changéde place, elle nest plus au château fort, à larrêtdu Parlement, à la couronne du roi. Regardez àtravers vos créneaux, au pied de la tour, le pre-mier homme du peuple qui passe et qui sait par-ler en plein vent : voilà la force ! I 3. 3o BARNAVE. Regardez le premier gentilhomme qui jetteson titre à qui le ramasse, qui de sa pleine auto-rité se fait peuple : voilà la force ! Ouvre tes portes ou ferme-les, donne le motdordre ou ne le donne pas, jette ta couronneou garde-la : quimporte? Ceci est la seule


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