Les races chevalines : avec une étude spéciale sur les chevaux russes . he XXXII. Dans le mélange il y a sans doute aussidu sang dautres races, par exemple des races normande etpoitevine; le demi-sang anglais y a eu sa part aussi. Maiscest à linfusion du sang oriental et principalement à lin-fluence assez prolongée de deux étalons arabes gris, quivers 1820 avaient fonctionné dans le Perche, quil faut attri-buer ce cachet particulier, cette distinction qui caractérisele percheron, notamment le percheron postier. Dans les percherons, comme dans les boulonnais, on dis-tingue deux variétés : gros
Les races chevalines : avec une étude spéciale sur les chevaux russes . he XXXII. Dans le mélange il y a sans doute aussidu sang dautres races, par exemple des races normande etpoitevine; le demi-sang anglais y a eu sa part aussi. Maiscest à linfusion du sang oriental et principalement à lin-fluence assez prolongée de deux étalons arabes gris, quivers 1820 avaient fonctionné dans le Perche, quil faut attri-buer ce cachet particulier, cette distinction qui caractérisele percheron, notamment le percheron postier. Dans les percherons, comme dans les boulonnais, on dis-tingue deux variétés : gros percheron fig. 52; et petit pér-il) Du nom latin de la Seine. (2) Eug. Gayot. Voir L. Moll et Eug. Gayot, la Connaissance générale du che-nil : Paris, librairie de Eirmin-Didot, 1883. LES CHEVAUX DE TRAIT. 183 (héron ou percheron postier (fig. 53 et planche XXXII;. Lepremier ressemble plus au boulonnais (fig. 51) et le second aubreton (fig. 54). Le petit percheron (fig. 53 et pi. XXXII esttrèsennobli par linfusion directe ou indirecte du sang pur ; dans. Fig. 52. — Courgeon, gros percheron, étalon au haras du Pin. Daprès la photographie de J. Delton {Photographie hippique). le gros percheron linfluence du pur sang est beaucoup moinsévidente. Certains hippologues prétendent que lon peut transformeret que lon transforme souvent en percherons de jeunessujets dautres races parentes, par exemple des poulains 184 LES CHEVAUX FRANÇAIS. boulonnais, par une simple percherisation, cest-à-dire enles soumettant, dès leur enfance, au régime des percheronsnés dans le pays. Ils assurent que la transformation devientsi complète que les chevaux ainsi percherisés ne se distin-guent en rien des percherons nés des familles de ce , daprès les renseignements puisés par nous chez despersonnes qui connaissent bien les habitudes des éleveurspercherons, cette assertion est absolument fausse et nestbasée sur aucun fait authentique. Gomme nous lavons dit, le Perch
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