Les oeuvres posthumes de monsieur de La Fontaine . làCelui quil vous plaira. (^e M. de U Fontaine. i-^-j Mais comment dé cts vers fortir à mon lionncur îCecy de plus en plus mcmbaraflc & mempêche,Et de fièvre en chaud mal, me voicyjMonfcigneur, Enfin tombé fur la Calè dit quelle eftoit dor, & fembloit dor maflîf. Et quil sen fait peu de pareilles ;Mais je ne la pus voir, tant jétois attentif A regarder dautres merveillîs étoicnc de fort beaux cheveux blonds yVxiZ vive blanchçur,les plus beaux yeux du mande, Et dautres appas fans féconds Dune Perfonne fans féconde. Quon ne
Les oeuvres posthumes de monsieur de La Fontaine . làCelui quil vous plaira. (^e M. de U Fontaine. i-^-j Mais comment dé cts vers fortir à mon lionncur îCecy de plus en plus mcmbaraflc & mempêche,Et de fièvre en chaud mal, me voicyjMonfcigneur, Enfin tombé fur la Calè dit quelle eftoit dor, & fembloit dor maflîf. Et quil sen fait peu de pareilles ;Mais je ne la pus voir, tant jétois attentif A regarder dautres merveillîs étoicnc de fort beaux cheveux blonds yVxiZ vive blanchçur,les plus beaux yeux du mande, Et dautres appas fans féconds Dune Perfonne fans féconde. Quon ne me demande pas Qui cétoit que la Perfonne En qui logeoient tant dappas, La queftion feroit bonne. Tant dagrément, tant de beauté^Tant de douceur , & tant de Majelléj Tant de grâces fi naturelles, Ou lon trouvcroit de quoy ^ R iij ijiS Oeuvres PoJHimes Paire un million de belles,Kt peuvent en bonne foy^e trouver quen la MerveilleSans égale , & fans pareille ,Qui donne aux autres la Loy^,Et qui dQit avec le de M de la Toniaine. 159 A MADAME DE LA FAYETTE, En lui envoyant un fet t Billard. CE Bihrdcft petit; ne Vt^ prifez pasmoinSg^Je prouverai par bons témoins. Quautrefois Venus en fit faire Un tout femblable pour Ton plaiilr occupoit les Amours & les ^ki^^ Tout le peuple enfin de Cytere,Au joly jeu d*aimer je pourrois aifémentComparer après tout ce donner au Billard un fens allégorique ^Le But eft un cœur fier j la Bille un pauvre Pafle & les Billards, ceft ce que lon pratiquePour toucher au plutoft lobjet de Ton Beloufes, ce font maint périlleux détour ,Force pas dangereux oii fou vent de foy-mêmc On sen va fe précipiter, R iiij zoo Oevres Tofinmes Où ibuvent un Rival sen vient nous y jet ter Par adre;fre & par ftratagême.{Toute comparaifon clocKe, à ce que lon ^\X y Celle-cy neft quun jeu dcfprit Au deflbus de vôtre gé vous dirai-je donc pour vous plaiic, Uranic îLe Faile & lAmitié f
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