. Annales de la Société entomologique de France. Etudes sur les Fourmis. 697 Les muscles qui viennent s'insérer dans le tibia, au voisinage de l'épe- ron, sont tous (fig. 1) des muscles moteurs du tarse. Il est intéressant de remarquer à ce sujet que, chez certaines espèces, telles qn'Ichneumon bidentarius, Bracon denigrator et Xylocopa violacea, les figures données par Ganestrini e Berlese (2, pi. 7, fig. 13, 15 et 22) montrent que, lors de l'extension du tarse, l'éperon n'est pas en face de la fossette. Un mouvement analogue à celui du pouce de l'Homme, exécuté dans cette situation relative
. Annales de la Société entomologique de France. Etudes sur les Fourmis. 697 Les muscles qui viennent s'insérer dans le tibia, au voisinage de l'épe- ron, sont tous (fig. 1) des muscles moteurs du tarse. Il est intéressant de remarquer à ce sujet que, chez certaines espèces, telles qn'Ichneumon bidentarius, Bracon denigrator et Xylocopa violacea, les figures données par Ganestrini e Berlese (2, pi. 7, fig. 13, 15 et 22) montrent que, lors de l'extension du tarse, l'éperon n'est pas en face de la fossette. Un mouvement analogue à celui du pouce de l'Homme, exécuté dans cette situation relative des parties, n'aurait pas l'effet voulu. Il faut évidemment, chez ces espèces, que le tarse soit fortement fléchi pour que l'éperon se présente au droit de la fossette et puisse efficacement y maintenir l'antenne. Il en est de même, ici, chez Myrmica. La figure 1 montre que les deux peignes ne peuvent se trouver placés très exactement l'un devant l'autre que lors d'une flexion assez prononcée du tarse. Fig. 7. Formica rufa. Petits corpuscules en- roulés provenant du plâtre que les Fourmis ont enlevé au moyen de leurs mandibules aux parois d'un nid artificiel (Gross. 6). 1, 2, 3, trois de ces corpuscules vus de côté; 4, vue de l'ace du cor- puscule 3. Méthode d'observation.— Il suffit d'observer une colonie renfermée dans un nid artificiel pour être, à chaque instant, témoin de la façon dont les Fourmis opèrent pour se nettoyer au moyen de leurs pattes et, en particulier, pour nettoyer leur antenne au moyen de l'organe tibio- tarsien correspondant. Si l'on veut pousser l'examen un peu plus loin, on peut saupoudrer, au moyen de substances pulvérulentes, quelques individus provenant d'une même colonie et les enfermer dans une boîte en verre permet- tant de les observer à la loupe. Poudres légères. — Si l'on saupoudre des Fourmis (Myrmica) avec du tournesol bleu en poudre fine, elles s'en débarrassent assez vite. On constate d'abord qu'el
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