Les sources du Nil, voyage des capitaines Speke & Grant; abrégé d'après la traduction de . aut de son trône depeaux, il semblait nous traiter comme dhumbles es-claves. Cest Kidgouiga qui part avec nous. Vingt-quatrehommes nous escortent jusquau Guéni, doù ils rap-porteront pour le roi, nos présents stipulés davanceet dont voici la liste : « Six carabines et un approvi-sionnement de munitions , un grand pot de métal, enbronze ou en fer, une brosse à cheveux, des allu-mettes , un couteau de table, et tout ce quon pourrase procurer dobjets inconnus aux naturels du Nyoro. » Jusquau dern


Les sources du Nil, voyage des capitaines Speke & Grant; abrégé d'après la traduction de . aut de son trône depeaux, il semblait nous traiter comme dhumbles es-claves. Cest Kidgouiga qui part avec nous. Vingt-quatrehommes nous escortent jusquau Guéni, doù ils rap-porteront pour le roi, nos présents stipulés davanceet dont voici la liste : « Six carabines et un approvi-sionnement de munitions , un grand pot de métal, enbronze ou en fer, une brosse à cheveux, des allu-mettes , un couteau de table, et tout ce quon pourrase procurer dobjets inconnus aux naturels du Nyoro. » Jusquau dernier moment, Camrasi sest obstiné ànous soustraire aux regards du public; et, le 9 no-vembre, nous nous sommes embarqués dans deux ca-nots pour descendre la Kéfou jusquau point doù lex-pédition doit partir, à deux milles du palais de Cha-gouzi. Mais une foule de spectateurs, et entre autresla nourrice du roi, sétaient rangés sur la rive opposéepour assister à notre départ. Bientôt, passant de nos légers canots sur une grandebarque, nous nous trouvâmes au sortir de la Kéfou. Notre dernier présent à Camrasi. (Page 274) m LES SOURCES DU NIL 2y5 dans ce qui nous sembla un lac oblong, dont la lar-geur varie entre deux cents et mille mètres ; ce pré-tendu lac était tout simplement le Nil, que nous re-trouvions , et dont la navigation nest plus inter-rompue à partir de Rondogani. Ce grand fleuve coule entre deux marges épaisses deroseaux-papyrus. Sa rive gauche est basse et maréca-geuse. La rive droite, au contraire , où viennent par-fois chasser les habitants du Kidi et ceux du Nyoro,sélève en pentes douces, couvertes darbres et de beauxconvolvuli disposés en guirlandes. Des îles flottantes,quon voit descendre lentement à la surface du cou-rant, chargées de roseaux, de gazons et de fougères,nous prouvent que le Nil est en pleine voie dinonda-tion. Parfois se montrait un hippopotame, « effrayé,disaient nos gens, par la volaille que nous avi


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