. Vue philosophique de la gradation naturelle des formes de l'etre, ou Les essais de la nature qui apprend a faire l'homme. â %\ nvl L P H I L 0 S 0 P H I Q U E s &c. 105 CHAPITRE LXXV. VAmhize, Tambize neftpas lhomme marin : il eft beau-coup plus grand, & ne reflemble pas fi bien à lhom-me terreftre. Suivant Dappcr (-0 , les ambifes letrouvent dans les lacs dAngola & de Quihite. Ils-,ontpleinement huit pieds de longueur. Nicrembcrg ditquil y en a quelcjuefois de fi grands quils peîent jus-quà cinq cens livres. Ils ont deux bras fort courts,avec des mains qui peuvent fe courber un peu, maisqu


. Vue philosophique de la gradation naturelle des formes de l'etre, ou Les essais de la nature qui apprend a faire l'homme. â %\ nvl L P H I L 0 S 0 P H I Q U E s &c. 105 CHAPITRE LXXV. VAmhize, Tambize neftpas lhomme marin : il eft beau-coup plus grand, & ne reflemble pas fi bien à lhom-me terreftre. Suivant Dappcr (-0 , les ambifes letrouvent dans les lacs dAngola & de Quihite. Ils-,ontpleinement huit pieds de longueur. Nicrembcrg ditquil y en a quelcjuefois de fi grands quils peîent jus-quà cinq cens livres. Ils ont deux bras fort courts,avec des mains qui peuvent fe courber un peu, maisqui ne fe ferment point comme celles de ^Leurs doigts, qui ont une certaine longueur, Ibnt joints!par une membrane. Ils ont les yeux petits, le nezplat, la bouche grande, fans apparence doreille &dcîmenton. Les parties naturelles du mâle reflTembicntà celles du cheval. La femelle a-deux mammelles bientbrmées fur la poitrine,mais qui neparoilTent pas biendiftinguées lune de lautre, tandis quelle eft dansleau, parce que leur couleur eft de gris-fané. (*) Défcription de la EaTe \:^ G 5 tc6 CONSIDERATIONS DIXIEME PARTIE. CHAPITRE LXXyio LHomme trzarin, L\ ou s terminerons la clalTe des bimanes parlhom^mes marin. Tant de témoignages autentiques confta-tent lexiftencc des poiflbns-hommes & des poiflbns-femmes la moitié fupérieure du corps, quil y au-roit plus que de lopiniâtreté à en douter. Voici ceque jai pu raffembler de plus avéré au fujet de ces-borames marins. CHAPITRE LXXVIL Homme marin pëcbé à Oxford. L ARREY (*) rapporte quen 1187. on pécha à Oxford, dans le Duché de SufFolk, un homme ma-rin que le Gouverneur garda fix mois, deforte quechacun put le voir. Sa figure étoit fi conforme à celle de lhomme, quil fembloit ne lui manquer quQla parole. Un jour sétant échappé, il fe replongeadans la mer, & on ne le revit plus. (0 dAngleterre, P H I L 0 s 0 P H I Q U E s &c. 107 o CH


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