Histoire de l'art pendant la Renaissance . la fougue. La plus distinguéede ces statues est celle de Saint Etienne, avec son expression de sérénité et derésignation, ses draperies harmonieuses et pures. Chez le ^5^//// Mathieu, lesdraperies manquent dampleur et ont quelque chose détriqué. Ghiberti exécuta en outre un certain nombre de dalles funéraires, dont ontrouvera le détail dans les ouvrages spéciaux*. Limportance de ces différentes commandes ne fit pas abandonner à Ghibertila pratique de lorfèvrerie. En 1417, il dessina deux chandefiers en argent pourloratoire dOr San Michèle; en 1419, il
Histoire de l'art pendant la Renaissance . la fougue. La plus distinguéede ces statues est celle de Saint Etienne, avec son expression de sérénité et derésignation, ses draperies harmonieuses et pures. Chez le ^5^//// Mathieu, lesdraperies manquent dampleur et ont quelque chose détriqué. Ghiberti exécuta en outre un certain nombre de dalles funéraires, dont ontrouvera le détail dans les ouvrages spéciaux*. Limportance de ces différentes commandes ne fit pas abandonner à Ghibertila pratique de lorfèvrerie. En 1417, il dessina deux chandefiers en argent pourloratoire dOr San Michèle; en 1419, il cisela une mitre dor avec huit demi-figures (cest-à-dire des figures à mi-corps) et un bouton de chape avec le Christbénissant pour le pape Martin V. Il sessaya aussi à diverses reprises dans larchitecture, travaux secondaires quine méritent pas dêtre signalés ici (voy., pour sa collaboration à la coupole duDôme, les pages 446 et suiv.). Le 24 avril 1425, Ghiberti reçut la commande de la seconde porte du Baptis-. Buste de Prophètt:.(Première porte de Ghiberti. I. Perkins, tes Scutplcnrs italiens, t. I, p. i65. 536 HISTOIRE DE LART PENDANT LA RENAISSANCE. tère, celle à laquelle le mot de Michel-Ange et ladmiration de la postérité ontvalu le surnom de « Porta del Paradiso ». La fonte ne commença quen 1440,et le tout ne fut terminé quen 1452, après vingt-sept années de travail. Aucunartiste, on le voit, nétait plus lent, plus méticuleux que Ghiberti. Louvrage,quoique plus compliqué que le premier, coûta moins (14 694 florins et unefraction, contre 16 204). Ici encore, lartiste nous apprend dans quelles circon-stances le travail lui fut confié et quel but il poursuivit : « Les portes, dit-il, me furent confiées avec toute liberté defaire ce qui me semblerait préférablepour arriver au résultat le plus par-fait. Je commençai le travail par destableaux de la grandeur dune cou-dée et un tiers, dont les sujets, prisdans lAncien Testamen
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