Relations de la Louisiane, et du fleuve Mississipi : où l'on voit l'état de ce grand Païs & les avantages, qu'il peut produire &c . ne. On y mettra les Vaif-feaux entièrement à labri des vents dxilarge , qui font les plus dangereux ; & lagrande terre- les couvrira & rompia les va-gues du cÔLé du Nord. Quelques-uns-ont voulu fairç croire , quil y avoit unPort à lentrée de la Baye de la MoDile ;mais outre que les Couranî» rendent cette en-trée préfère toujours impraticable,on n».^ peuty être à couverc de tous les venis qui ihm àcraindre. Les Pilotes expérimentés dans cePais gnt plus dune fois al
Relations de la Louisiane, et du fleuve Mississipi : où l'on voit l'état de ce grand Païs & les avantages, qu'il peut produire &c . ne. On y mettra les Vaif-feaux entièrement à labri des vents dxilarge , qui font les plus dangereux ; & lagrande terre- les couvrira & rompia les va-gues du cÔLé du Nord. Quelques-uns-ont voulu fairç croire , quil y avoit unPort à lentrée de la Baye de la MoDile ;mais outre que les Couranî» rendent cette en-trée préfère toujours impraticable,on n».^ peuty être à couverc de tous les venis qui ihm àcraindre. Les Pilotes expérimentés dans cePais gnt plus dune fois aliûîé , quil y avoîtB s moins 34 Relation de l\ deau dans la PafTe , quon ne ledit ; & ils ne font aucun fonds fur ce pré-tendu Port. Enfin me voilà au bout de ma carriè-re. Je vous avouerai, M;jdame, que dansle dépit de ne pouvoir pas la fournir, com-me jaurois voulu , peu sen eft falu que Taye abandonnée. Ainii tout le méri-te que jefpere auprès de vous de ma Rela-tion, neft fondé que fur ma foumiirion,&non pas fur fes agrémens. Jai lhonneurdêtre, & RELA RELATION DELA LOUISIANNEi E T D U MISSISSIPI PAR Le Chevalier de Tonti Gouverneur du Fort Saint Louis,aux Ilinois. 37 RELATION delaLOUISIANNE ET DU MIS SISSIPI LES Relations ne font à eftîmer quau-tant quelles font fidelles & a lun & lautre cara6lere ; la ma-nière même dont elle e(l écrite le décou-vre aifcment. On y voit dabord le motifqui engagea M. Cavelier de la Sale, patif deRoiien, à pénétrer daus cesvafles Contréesqui reftoient à découvrir dans lAmériqueSeptentrionale. Le Ciel qui lavoit doijédun génie capable de toute forte dentrepri-fes, lui fuggera le dellein daller depuis leLac appelle Frontenac , jufquau Golfe dela Mer du Mexique. En effet il fe refolutdentrer dans ces Terres jufques alors in-connues , pour faire connoitre aux Habi-tans, malgré leur barbarie , la vérité de laReligion Chrétienne, & la puiiiance de nô-t
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