Premier livre de l'histoire de la navigation aux Indes Orientales, par les hollandois, et des choses a eux advenues : ensemble les conditions, les meurs, & manieres de vivres des nations, par eux abordees : plus les monnoyes, espices, drogues, & marchandises, & le pris d'icelles : davantage les decouvremens & apparences, situations, & costes maritimes des contrees : avec le vray pourtrait au vif des habitans : le tout par plusieurs figures illustré : tres-recreatif a lire a tous navigans & amateurs des navigations lointaines, ez terres estrangeres . ons,& beaucoup de ce Golphe fon


Premier livre de l'histoire de la navigation aux Indes Orientales, par les hollandois, et des choses a eux advenues : ensemble les conditions, les meurs, & manieres de vivres des nations, par eux abordees : plus les monnoyes, espices, drogues, & marchandises, & le pris d'icelles : davantage les decouvremens & apparences, situations, & costes maritimes des contrees : avec le vray pourtrait au vif des habitans : le tout par plusieurs figures illustré : tres-recreatif a lire a tous navigans & amateurs des navigations lointaines, ez terres estrangeres . ons,& beaucoup de ce Golphe font a foifon de poiflbns grands* qui de nuit le vindrët jouer tenant noftre navire : autre poiflbnne sy trouve,par ce que les Chiens Marins les dévorent. rpourtrait au Vif des habitant du Cap de Bonne Efperànce, , hommes agiles & courageux, mais contempièles : couverts dune peau deBeuf, oh de Mouton, taillée a la faf on £in manteau ; pour amies portent picques moyennes,aucunes avec pointes de fer, mats pour le plus, endurcies par lefeu, La parité honteufe eft couverte dune queue de Mouton, attachée a la ceinture. Leur beslail a cornes, eft bien dtlfoft de membres, comme celuy iE-Ipacrne, Les brebis font gi andes & belles, fans aucune lame, ains ont du poil comme les Veaux. Elles font fort Çavoureufes, a caufe des herbes odoriféranttes quelles patjfent. Les Pmguyns & Chiens de Mer,y {ont en grand? abondance, en temps dH)ver, qui tn lSïié cachent leur nourritmt en la tout icjpeurtmtfur le mi®)onstac s( quenùlesSt utoiisis & grol- 1K Comme ils fintfini du Gohhe, dit Agua de Sanbras, ejr ce qui ejl advenu, iufques a lijle dç^. tjMddagafiar, eu S. Laurent. C H A P. 3. LE 11 jour cTAouft, combien que nous veifmespaiftre beaucoup de bettail au haut terroir: nëanrrhoinspour les plaintes du petit peuple, qui eftoit fort débile par le travail journellement fait, en allant quérirde leauë douce ; tant a caufe de lafpre rivage, eftans toujour


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