. Conférences ecclésiastiques du Diocèse d'Angers : sur les commandmens de Dieu ; tenues dans les années 1713 & 1714 . -tièrement le foin de fes enfans & de fes affaires do-mefliques. Nous en avons des exemples en David yqui après ladultère quil commit avec la femme dU-lie, devint du plus doux des hommes quil étoit > t Mors per feneftras afcen-«it, & domurn ingreditur , 1 umper fenfus c ^rporiï concupif-centa ven:ens , habitaculumin ret mentis. Lu. Moral, inJob c. 2. m Numer, *, 25. b Omnis quîppe caro cor-ruperat wam fuam. Gen, C t*0 Ibii. IIil. 38.ç Julie, c. ï 2. Reg. c. 13» fur
. Conférences ecclésiastiques du Diocèse d'Angers : sur les commandmens de Dieu ; tenues dans les années 1713 & 1714 . -tièrement le foin de fes enfans & de fes affaires do-mefliques. Nous en avons des exemples en David yqui après ladultère quil commit avec la femme dU-lie, devint du plus doux des hommes quil étoit > t Mors per feneftras afcen-«it, & domurn ingreditur , 1 umper fenfus c ^rporiï concupif-centa ven:ens , habitaculumin ret mentis. Lu. Moral, inJob c. 2. m Numer, *, 25. b Omnis quîppe caro cor-ruperat wam fuam. Gen, C t*0 Ibii. IIil. 38.ç Julie, c. ï 2. Reg. c. 13» fur les Commandement de Dieu, 32 f Un Prince cruel, & en Salomon , qui nonobftant faikgefTe fut entraîne dans lidolâtrie par lamourquil avoit pour les femmes étrangères. S. Grégoirele Grand fait le dénombrement de Ils funeftes effets,quon appelle ordinairement les filles de la luxure s« f Dr luxurja î men-tis , inconfldcntio , , pixcipitaur» , fui ,cdiuui L>, adettus przientis fxculi, horror autem vel def-peratio futuri generanair. L,î 1. Mcrul. c, 316 Conférences dAngers i ^JS •< At ih A> fT> <*r fT> ft> m • •& •!• ?!7* jCj J- iii a. >li u. ai u. •;. <u oi .^. uj •) ,u o< ■■? «!• «j» «u iî. RESULTAT DES CONFÉRENCES SUR ££5 COMMANDEMENS DE DIEU, Tenues au mois de Juillet 171 y. ssraKœ;r«!5 PREMIERE QUESTION. ILe FflZ eft-il défendu par le feptieme Comman-dement ? Quelles font les différentes efpecesdu Fol ? PAr ces paroles du 20e. chap. de lExode, Vousne déroberez point, Non fur mm faciès, il nouseft défendu de prendre le bien dautrui contre fà vo-lonté. Si la malice de lhomme navoit point obfcur-ci la loi naturelle que le Créateur avoit gravée dansle fond de fon cœur, il nauroit point eu befoin queDieu lui eut fait ce Commandement par écrit, fà rai-fbn lui auroit facilement fait connoitre quil étoicrenfermé dans le précepte général, qui ordonne
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