. Les Oeuvres morales et meslees . ible & dommageable,deftruifant & deshonorant celuy qui les ceft dequoy fagement nous admo-nefte le poète Hefiode, quand il fait que Promc-^theus confeille à fon frerc Epimetheus,Ne receuoir prcfent que luy enuoyeLe Dieu du ciel,ainçois quil le renuoyc,entendant les biens extérieurs, & de la fortuneicomme fil euil voulu dire, Ne ioué point de lafluftejiî tu nentends rien en la muiîque: ne lispoint, il tu ne içais les lettres : ne monte point à ^chenal, ii tu ne fçais bien f y tenir : aulïî tout deiriefme,ne prochaiTe point doffice & dernag
. Les Oeuvres morales et meslees . ible & dommageable,deftruifant & deshonorant celuy qui les ceft dequoy fagement nous admo-nefte le poète Hefiode, quand il fait que Promc-^theus confeille à fon frerc Epimetheus,Ne receuoir prcfent que luy enuoyeLe Dieu du ciel,ainçois quil le renuoyc,entendant les biens extérieurs, & de la fortuneicomme fil euil voulu dire, Ne ioué point de lafluftejiî tu nentends rien en la muiîque: ne lispoint, il tu ne içais les lettres : ne monte point à ^chenal, ii tu ne fçais bien f y tenir : aulïî tout deiriefme,ne prochaiTe point doffice & dernagi-ftrat, il tu es vn fol:ne cherche point deftre riche^il tu es auaricieuxrnetemârie point, iî tu aimesautre femme. Car auoir des biens que Ion ne mé-rite point, donne occafion aux mal-aduifez, ce ditDemofthene, de fiire beaucoup de folies lôcYc-ftre-heureux aulii, plus que de raiibn :, eft occafion de DE LA FORTVNE. Ijt ^ de deucnir mal-heureux à ceulx qui ne font pas iages. DELENVIEETDE LA L iemble quil ny ait point dedifterencc entre haine &cn-uie 5 ains que ce foit tout vn:car le vice^à parler en gênerai,a plufieurs crochets , par lemoien deiquels fe remuant çà& là, il donc aux paillons quidépendent de luy plufieurs priiès & attaches^pourf cntre-lailèr les vues auec les autres^ôc comme desmaladies compatiflenr aux inflammatios les vncsdes autres,câr autât eft faiché de la prorperité dau-truy le malveuillant,comc Tenuicux. Voyla pour-quoy nous cftimos que beneuolécc foit Contraireàrvne& à Tautre, dautant que ceftvn vouloir-bien à Ton prochain : & que ce foit tout vn le haïrque le porter enuie, dautant quils ont intentioncontraire àTaimer. Mais pour autant que les iîmi-^ litudes ne font pas tant vn, comme les différencesfont autre & différent, recherchons & examinonsces différences là en commenceant ala fource mePtnc & origine dicelles paffions. La haine donques{engendre ennoz cœurs de limagination &ap-prehenf
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