. Égypte. qui forment sept des onzerangs abondent sur les scarabées ou sur lesparures archaïques, et pour le reste, quy a-t-ilde plus égyptien que les faucons volants, leschats assis, les gazelles qui fuient en retour-nant la tête, les chevrettes traquées par les Il y a pourtant un type nouveau, qui vientde létranger : la boucle ou le pendantdoreille. Etait-il complètement ignoré desgénérations antérieures ? En tout cas il nap-parait commun que sur les monuments de laXVIir Dynastie, et il semble que pour lui,de même que pour les autres orfèvreries, lamain de louvrier se fût alourdie. Les Phara


. Égypte. qui forment sept des onzerangs abondent sur les scarabées ou sur lesparures archaïques, et pour le reste, quy a-t-ilde plus égyptien que les faucons volants, leschats assis, les gazelles qui fuient en retour-nant la tête, les chevrettes traquées par les Il y a pourtant un type nouveau, qui vientde létranger : la boucle ou le pendantdoreille. Etait-il complètement ignoré desgénérations antérieures ? En tout cas il nap-parait commun que sur les monuments de laXVIir Dynastie, et il semble que pour lui,de même que pour les autres orfèvreries, lamain de louvrier se fût alourdie. Les Pharaonsavaient gagné beaucoup dor en Ethiopie ouen Syrie, et ils en étalaient le plus quils pou-vaient sur leur personne. Ce ne sont plus les couronnes légères desprincesses dAmenemhait ou de Sanouasrît, mais des diadèmesépais, des boucles énormes, boucles de Sétoui II (fig. 404) ou de , 214 ——^ _^_ Fig. 4o5. —Boucle doreille DE Ramsès XII. (Musée du Caire.) (Cliché E. Brugsch.). FiG. 406. — Bracelets de Ramsès II.(Musée du Caire.) (Cliclié E. Brugsch.) LES BIJOUX DE RAMSES II Ramses XII (fig. 405),dont le poids allongeaitles oreilles, des braceletssurchargés de pierres, telsceux que Ramsès IIdonna à sa petite-fille(fig. 406) Taouasrit etdont le Musée du Cairea hérité récemment. Ilssont solides, robustes, etjamais artisan ne sut mieux son métier que celui qui les devisa,mais les grosses plaques de lapis-lazuli qui y forment le corpsdes canards, les filets dor, les lignes de granules tirées à profu-sion sur la surface, ont quelque chose de vulgaire. On ressent lamême impression lorsquon examine au Louvre lécrin du princeKhàmouasit. sa broche en épervier à tête de bélier (fig. 407), sonpectoral (fig. 408) où le vautour et luraeus sencadrent dans unefaçade de naos, et lon se prend à penser que, peut-être, le goût sisobre et si raffiné à la fois des vieux orfèvres sétait perverti à létudedes modèles que la guerre ou le


Size: 2290px × 1091px
Photo credit: © The Reading Room / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No

Keywords: ., boo, bookcentury1900, bookdecade1910, booksubjectegyptantiquities