Précis de la médecine pratique : contenant l'histoire des maladies & la maniere de les traiter, avec des observations & remarques critiques sur les points les plus intéressans . res nar-cotiques. Il eft bon dentretenir la liberté duventre par des lavemens émolliens & adou-cifTans : il efl même permis , lorfque létat despremières voies le demande, de fairepaffer deslaxatifs y comme lhuile damandes douces, lacaffe , les tamarins, & même la manne ; maisil faut bien fe garder, dans le cours de cettemaladie, de faire prendre des purgatifs ftimu-lans, & encore moins des émétiques, qui fe-roient cour
Précis de la médecine pratique : contenant l'histoire des maladies & la maniere de les traiter, avec des observations & remarques critiques sur les points les plus intéressans . res nar-cotiques. Il eft bon dentretenir la liberté duventre par des lavemens émolliens & adou-cifTans : il efl même permis , lorfque létat despremières voies le demande, de fairepaffer deslaxatifs y comme lhuile damandes douces, lacaffe , les tamarins, & même la manne ; maisil faut bien fe garder, dans le cours de cettemaladie, de faire prendre des purgatifs ftimu-lans, & encore moins des émétiques, qui fe-roient courir les plus grands rifqués aux ma- DU BAS-VENTRE, ZzVr^f. 505 lades : on peut cependant faire vomir ûns^^p^^,^danger, dans le commencement de cette mala- w^^-die , il on le juge abfolument néceflaîre ; èccette pratique na pas été fans fuccès. On tireencore quelque avantage des topiques émoi-liens , comme des fomentations 6c des cata-plafmes, de la peau dun animal quon vientdécorcher vivant , &c. On applique enfindes fang-fuës au fondement, lorfquil y a fup-prelîîon du flux hémorrhoïdal ; & on en a vufouvent de très-bons 5o6 Maladies internes PASSION ILIACIUE. LI N T E s TIN iUum, dont cette maladietire fa dénomination, nen efl pas cepen-dant toujours le iiége : on la vu fouvent dansle cœcum & dans le colon, quelquefois mêmedans le uUum, Le nom de volvulus, que quel-ques auteurs donnent à la pajjîon iliaque _, eflrelatif aux entoftillemens quon rencontre quel-quefois dans liléum- : létat enfin digne de com-paiîion, où ce cruel vomiffement réduit les ma-lades , lui a fait donner encore le nom barbarede mifercre, LafFeâion iliaque vient plus oumoins lentement, mais toujours par degrés : onvomit premièrement tout ce qui eft contemidans leilomac ; on rejette endiite la bile , lamatière chyleufe , &;les excrémens, jufquauxlavemens & aux fuppofitoir^s , les felles étanttotalement fupprimées. Le ventre fe tend & fetuméfie : on y re
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