. L'art chrétien primitif. u niveaudu sol et appe-lés des lucer-naires. Partoutailleurs, lobscu-rité régnait ounétait combat-tue, de place en place, que par la clarté fumeuse des lampesdargile suspendues aux voûtes. Pour ce qui est des tombes, elles étaient étagées en rangshorizontaux dans les galeries, les ambulacres et les cubi-cules. La plupart ont la forme de logettes quadrangulairestout naturellement superposées : elles portent aujourdhui,en terme darchéologie chrétienne, le nom de loculi. Dautres,placées surtout dans les larges couloirs et les cubicules, secomposent dune cuve à la partie


. L'art chrétien primitif. u niveaudu sol et appe-lés des lucer-naires. Partoutailleurs, lobscu-rité régnait ounétait combat-tue, de place en place, que par la clarté fumeuse des lampesdargile suspendues aux voûtes. Pour ce qui est des tombes, elles étaient étagées en rangshorizontaux dans les galeries, les ambulacres et les cubi-cules. La plupart ont la forme de logettes quadrangulairestout naturellement superposées : elles portent aujourdhui,en terme darchéologie chrétienne, le nom de loculi. Dautres,placées surtout dans les larges couloirs et les cubicules, secomposent dune cuve à la partie inférieure de la paroiet dune arcade cintrée déployée au-dessus de la cuve, letout taillé dans le tuf : ce sont les arcosolia, forme de tom-beau plus riche que la précédente, mais quon eut le tortde considérer, en outre, comme des autels primitifs (fig-4). La face supérieure de la cuve, pensait-on, aurait servi detable pour la célébration de la messe. En réalité, il ny eut 46 LART DES CATACOMBES. FIG. 4. LOCULI ET ARCOSOLIUM (Daprès Lemaire.) dautels, et encore dautels portatifs, quau m® siècle et celadans les chapelles assimilées aux églises de la cité 1. A lintérieur de chaque tombe,on ne plaçait, à lorigine, quunseul corps. Plus tard, il y en eutdeux (locus hisomus), rarementdavantage. Le cadavre étaitétendu sur un lit de chaux,vêtu, et entouré, selon la cou-tume antique, de vases et dob-jets familiers. On fermait leloculus au moyen dune dallede marbre (tabula), ou de lar-ges tuiles, aux joints soigneuse-ment cimenté inscription, gravée ou peinte, marquait lendroitdu tombeau. Elle portait le nom du défunt, simplement ouaccompagné dune épithète affectueuse. A lorigine, peu oupas dindications biographiques. Ce quon aimait par-dessustout, cétait, à côté du nom du mort, une invocation, unvœu plein despérance, pax tecum, in pace, in Deo vivas, oubien, lun ou lautre de ces symboles, la palme, lancre, lacolombe, le bon Past


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