. Le Jardin des plantes : description. and ce sont les corps depauvres gens ; les hyènes se chargent de leur donner la sépul-ture. Aussi, cet animal marche insolemment en plein jour, faitface à lhomme ; cependant il attaque toujours le mulet ou lâneplutôt que le cavalier. En route, les fusils lempêchent de venirtrès-près des voyageurs; mais la nuit, le soir et le malin, il esttoujours sur leurs talons. Comme on ne le chasse jamais, et quelon se contente de repousser ses agressions, limpunité lui donnede laudace, et sa voracité le pousse quelquefois jusquà entrerdans les maisons. « Une nuit, di
. Le Jardin des plantes : description. and ce sont les corps depauvres gens ; les hyènes se chargent de leur donner la sépul-ture. Aussi, cet animal marche insolemment en plein jour, faitface à lhomme ; cependant il attaque toujours le mulet ou lâneplutôt que le cavalier. En route, les fusils lempêchent de venirtrès-près des voyageurs; mais la nuit, le soir et le malin, il esttoujours sur leurs talons. Comme on ne le chasse jamais, et quelon se contente de repousser ses agressions, limpunité lui donnede laudace, et sa voracité le pousse quelquefois jusquà entrerdans les maisons. « Une nuit, dit encore le voyageur cite plushaut, jétais dans la province de Maïlsha , très-occupé dune ob-servation astronomique, lorsque jentendis passer quelque chosederrière moi ; soudain je me retournai et ne pus rien voir. Ayantachevé ce que je faisais en ce moment, je sortis de ma tente danslintention dy retourner bientôt, et, en elTet, jy rentrai pres(|uetout de suite. Mais, en mettant le pied sur le seuil, japerçus deux. LHyène rajée. gros yeux bleus élincelantsdansles ténèbres. Je cri:ii soudain à mondomesli(pie de porter de la lumière; et nous vîmes une hyène àcôté du chevet de mon lit, tenant dans sa bouche trois ou quatrepaquets de chandelles. Je ne jiouvais lui tirer un coup de fusilsans courir ristpie de briser mon quart de cercle, ou (piehpie autrede mes instruments. Comme (die avait la gueule i)leine de , elle semblait à ce moment ne pas songera une autre proie,et je voyais quelle était trop embarrassée pour me mordre. Jepris donc une lance, et je la fra|)pai aussi près du cœur quil mefut possible. Jusiiuali)rs elle navait pas monin la moindre co-lère ; mais dès (picllc se sciilit blessée elle laissa loiidiei- ce quelleavait dans la gueule, et lit des elforls incroyables pour remonterle long du fût de la lance et venir jusqu à moi. La crainte de lavoir réussir me lit tirer un pistolet de ma ceinture, et je lui lA-chai mo
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