. comptesrendusheb1321901acad. es naturelles. ( 122 ) quelques distances les durées de révolution correspondantes, rapportées à celle de I.!0 2 » La zone de circulation des planètes télescopiques qui s'étend, sur près de 35o millions de kilomètres, depuis la distance 1,9^ jusqu'à , est tellement grande que l'on doit écarler rhv|>othèse de la formation de ces astéroïdes par la rupture d'un ou même de plusieurs anneaux. On voit, il est vrai, dans la répartition des orbites, quelques groupements dont le principal est à hauteur de la distance 2,76; mais, outre que d


. comptesrendusheb1321901acad. es naturelles. ( 122 ) quelques distances les durées de révolution correspondantes, rapportées à celle de I.!0 2 » La zone de circulation des planètes télescopiques qui s'étend, sur près de 35o millions de kilomètres, depuis la distance 1,9^ jusqu'à , est tellement grande que l'on doit écarler rhv|>othèse de la formation de ces astéroïdes par la rupture d'un ou même de plusieurs anneaux. On voit, il est vrai, dans la répartition des orbites, quelques groupements dont le principal est à hauteur de la distance 2,76; mais, outre que dans chaque groupement la densité de la matière est tro[) faible pour avoir constitué un anneau continu, les planètes qui s'y trouvent ont des inclinaisons variant quelquefois deo°à 3o° et des excentricités allant jusqu'à près de o, 35. On ne s'explique pas comment les débris d'un anneau circulaire, à peu prés plat, auraient pu subir une pareille dispersion. » Dans notre hypothèse de ia génération des planètes par aggloméra- tions successives de matériaux circulant à l'intérieur de la nébuleuse so- laire, sur des orbites un peu obliques à son équateur, cette répartition, en apparence désordonnée, paraît toute naturelle. La réunion en un seul globe de ces amas de matière a pu se faire pour ceux qui n'ont subi dans leur mouvement circulaire aucune perturbation sensible; mais elle a dû être empêchée pour toutes les petites agglomérations situées dans la sphère d'action de Jupiter, la plus grosse de toutes les planètes. La pesanteur in- terne étant encore très faible au début de la formation des planètes, ces perturbations ont atteint des valeurs considérables, et telles ont dû se faire sentir principalement aux distances qui dounait-nt des durées de révolution en rapport simple avec celle de Jupiter (périodes r,, j, '


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