. Congrès national du Tiers-ordre franciscain à Montréal à l'occasion du 7e centenaire de la fondation du Tiers-ordre. ur mieux embrasser la croix de Jésus,lidéal et le modèle detoute Le plus haut point que lhomme, en atteindre danssa perfection indi\aduelle, cest la connaissance du bien par ex-cellence et, par là, du souverain vrai. Et à mesure que ses forces«e concentrent vers ce bien et ce vrai, il se dégage des choses•de la terre, il laisse loin de lui les plaisirs corporels, et les plusviolents des plaisirs corporels : ceux de la chair. Comme Dieuest la fin ultù
. Congrès national du Tiers-ordre franciscain à Montréal à l'occasion du 7e centenaire de la fondation du Tiers-ordre. ur mieux embrasser la croix de Jésus,lidéal et le modèle detoute Le plus haut point que lhomme, en atteindre danssa perfection indi\aduelle, cest la connaissance du bien par ex-cellence et, par là, du souverain vrai. Et à mesure que ses forces«e concentrent vers ce bien et ce vrai, il se dégage des choses•de la terre, il laisse loin de lui les plaisirs corporels, et les plusviolents des plaisirs corporels : ceux de la chair. Comme Dieuest la fin ultùne de lactivité humaine, lhomme doit se spiritua-liser en quelque sorte pour se perfectionner, parce que Dieu, es-sentiellement spirituel, ne peut être atteint que par un être spi-rituel. La gloire première de lhomme dépendra donc de ses effortsà faire prédominer ce qui est esprit dans sa nature. La gloire deson corps se tirera de son intelligence ; la gloire de son intelli-gence se développera par une tendance continue vers Dieu ; lagloire de son âme, image de Dieu, saugmentera en assimilant 1. (èbéqm î)« l^icolft — 305 — davantage la perfection divine, et la gloire de sa destinée seracomplète quand Dieu sera saisi par une éternelle \ision, par unéternel amour. . Mais avant datteindre ces sommets, lhomme doit se regardersoi-même, et constater quun ennemi le guette, prêt à fondre surlui et à ternir cet idéal de perfection : lennemi de toute intel-ligence ; la soif des jouissances. Autant lintelligence activequand elle est libre, autant elle sobscurcit et se voile quand elleest sous la domination des sens. Or, notre époque, nous dit Benoît XV, est marquée dim hon-teux stigmate : alors quelle va sans cesse de progrès en progrèsdans lordre de tout ce ciui touche-au bien-être et à lagrémentde la vie, il semble que, dans lordre supérieur de lhonnêteté etde la rectitude morale, une lamentable régi-ession la ramène auxignominie
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