. Les colonies français. courte énumération crue bien des industriessont encore à créer ou à développer à Madagascar, mais leur éta-blissement est subordonné, nous lavons dit, aux commodités detransports ; cet obstacle surmonté, on pourra utiliser notamment lesrichesses forestières de la colonie et, dimportantes usines pourrontêtre montées dont lexploitation sera dautant plus facilitée, quontrouve à peu près partout à Madagascar, la force motrice par excel-lence, la « houille blanche », jusquà présent improductive, et quiest appelée à tendre dinappréciables services ! — 203 TRAVAUX PUBLICS Dè


. Les colonies français. courte énumération crue bien des industriessont encore à créer ou à développer à Madagascar, mais leur éta-blissement est subordonné, nous lavons dit, aux commodités detransports ; cet obstacle surmonté, on pourra utiliser notamment lesrichesses forestières de la colonie et, dimportantes usines pourrontêtre montées dont lexploitation sera dautant plus facilitée, quontrouve à peu près partout à Madagascar, la force motrice par excel-lence, la « houille blanche », jusquà présent improductive, et quiest appelée à tendre dinappréciables services ! — 203 TRAVAUX PUBLICS Dès son arrivée à Madagascar, le plus vif souci du général Gal-lieni, après avoir pacifié la colonie, fut de la doter dun outillageéconomique qui permette sa mise en valeur et assure, le plus rapi-dement possible, la prospérité des indigènes et des colons. Il fallait, avant tout, établir un réseau de voies de communica-tions, aussi bien indispensable aux transactions commerciales quà. Le Raphia, palmier textile de Madagascar. la sécurité du pays. On sait quavant loccupation française, aucuneroute navait été construite à Madagascar. Le seul mode de transportpratiqué était le portage à dos dhomme, portage particulièrementdur et pénible en raison de la nature accidentée du pays. Les por-teurs en étaient réduits à suivre détroites pistes à peine tracées surle terrain par le passage de plusieurs générations de bourjanes,pistes qui évitaient systématiquement les flancs de coteau et sui-vaient de préférence les lignes de faîte, étant ainsi obligées desélever de plusieurs centaines de mètres pour redescendre ensuiteau même niveau. Quant aux cours deau ils étaient franchis à guéou en pirogue. Le corps expéditionnaire de 1895 avait bien construit une route — 204 — de Majunga à Andriba, continuée ensuite sur Tananarive, mais elleétait devenue rapidement impraticable et elle ne pouvait figurerdans un réseau n


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