. Dictionnaire de pomologie, contenant l'histoire, la description, la figure des fruits anciens et des fruits modernes les plus g©n©ralement connus et cultiv©s. Fruit-culture. PAS [PASSE-COLMAIlJ 501. de roux, maculée de même autour du pédoncule et parfois aussi dans la cavité ombilicale, et vermillonnée sur la face regardant le soleil. â Chair : fondante ou mi-cassante, blanc jaunâtre, fine. Poire Passe-Colmar. â Deuxième Type. juteuse et odorante, à peine granu- leuse auprès des pépins. â Eau : des plus abondantes, très-sucrée et très- vineuse, possédant un parfum d'une rare
. Dictionnaire de pomologie, contenant l'histoire, la description, la figure des fruits anciens et des fruits modernes les plus g©n©ralement connus et cultiv©s. Fruit-culture. PAS [PASSE-COLMAIlJ 501. de roux, maculée de même autour du pédoncule et parfois aussi dans la cavité ombilicale, et vermillonnée sur la face regardant le soleil. â Chair : fondante ou mi-cassante, blanc jaunâtre, fine. Poire Passe-Colmar. â Deuxième Type. juteuse et odorante, à peine granu- leuse auprès des pépins. â Eau : des plus abondantes, très-sucrée et très- vineuse, possédant un parfum d'une rare délicatesse. Maturité. â Fin de novembre ou commencement de décembre, et par- fois atteignant le mois de mars. Qualité. â Première. Historique. â Le Passe-Colmar compte à peine un siècle d'existence et cependant je lui trouve, sans trop chercher , encore , cinquante - trois synonymes ! Rien ne dit mieux com- bien il est exquis; mais rien non plus ne dévoile aussi hautement les fraudes et les manÅuvres de la spéculation. Son obtenteur fut, en 1758, l'abbé d'Hardenpont, semeur belge connu par plusieurs également fort méritants. Cet abbé demeurait à Mons (Hainaut) où il avait créé dans son jardin, près la porte d'Havre, une école d'arbres fruitiers assez nombreuse. Il appela ce fruit Passe-Colmar épineux, puis s'empressa de le propager. Les Allemands le possé- dèrent des premiers, ainsi qu'il ressort du Tcutscher Obstgà rtncr (t. I, p. 66), publié à Weimar par L V. Sickler, en 1794. Il ne pénétra chez nous que beaucoup plus tard, mais non pas, cependant, en 1825, comme on l'a erronément avancé, car à cette date le pépiniériste Louis Noisette l'y cultivait déjà depuis une quinzaine d'années ; témoin le passage suivant, emprunté à l'un des recueils horticoles les plus accrédités de la Belgique : « La poire Passe-Coîmar
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