. Florence. s prosternés surla pierre de leur cellule. Filippino Lippi (1457-1504)reprit, à la chapelle Bran-cacci, la décoration inachevéede Masolino et de acheva la scène du JeuneIl o m me ressuscité , peignitsaint Pierre et saint Pauldevant Néron, saint Paulconsolant saint Pierredans sa prison, saint Pierredélivré par rAnge, le Cru-cifiement de saint Piei^re ; tous ces grands souvenirs de lEglise primi-tive, reproduits par un pinceau délicat, curieux du modelé séduisant,sont encore vivifiés par les portraits contemporains de lartiste, Pulci,Tommaso Soderini, Piero Guicciardini.


. Florence. s prosternés surla pierre de leur cellule. Filippino Lippi (1457-1504)reprit, à la chapelle Bran-cacci, la décoration inachevéede Masolino et de acheva la scène du JeuneIl o m me ressuscité , peignitsaint Pierre et saint Pauldevant Néron, saint Paulconsolant saint Pierredans sa prison, saint Pierredélivré par rAnge, le Cru-cifiement de saint Piei^re ; tous ces grands souvenirs de lEglise primi-tive, reproduits par un pinceau délicat, curieux du modelé séduisant,sont encore vivifiés par les portraits contemporains de lartiste, Pulci,Tommaso Soderini, Piero Guicciardini. Filippino avait une imaginationpuissante. Au Carminé, il entrevoit la dignité patricienne des figuresromaines, il ne craint pas de reproduire lhorreur du supplice de Pierrecrucifié la tête en bas. A la Badia, dans la Vision de saint Bernard,il remplaça les jolis anges de Botticelli. A Santa Maria Novella, dans lesfresques de la chapelle vStrozzi, il illustra, vers la lin de sa vie, avec une. Le Sauveur du monde, de Frà Pitti. LA SECONDE MOITIE DU c QUATTROCENTO .. 87 fougue spirituelle, les légendes des apôtres saint Jean et saint Philippe,tirées de la Légende dorée. Dans le miracle de saint Philippe, il sedivertit au faste des costumes orientaux, à la bizarrerie des attitudes,à létrangeté du motif architectural ; il sut donner une physionomiemême au petit monstre diabolique, sorte dénorme scorpion tout hérisséqui sort dune fissure au pied de la statue de iNlars. Il noublie pas cetteligne du bon Jacques de Voragine : « Le dragon infesta tellement Tairde son souffle que tous les autres assistants tombèrent malades. » Cest 1 1 ? Sa 1 r y. -i^^S^^^^M K/l h i E S^ii ^^J ^^^KÊk C ^ ^ ^ VÀi rî hh wÊ^^_M K le u iH Picta de Frà Bartolomnieo. Palais Pitti. avec la plus louable franchise que tels des témoins du miracle se bou-chent les narines ou sapprêtent à éternuer. Une gravité soutenue, le sens du groupement nol)le. les


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