. Bulletin de la Société botanique de Genève. hodat davoir mis à notredisposition toutes les collections de lherbier Boissier et de nous avoirdonné ses précieux conseils. Si lon examine des coupes longitudinales (fig. 1) à travers lesfleurs dun certain nombre despèces, on constate, en effet, une res-semblance complète entre les ressortissants des anciens genres Quara-ribea et Matisia. Partout les loges de lovaire sont petites, mêmeminimes. Dans certaines espèces, lovaire est semi-infère (Quararibea 200 DK LA SOCIETE BOTAiMOUK DE GENEVE (2) Ficldii Millsp.), dans dautres, il est nette
. Bulletin de la Société botanique de Genève. hodat davoir mis à notredisposition toutes les collections de lherbier Boissier et de nous avoirdonné ses précieux conseils. Si lon examine des coupes longitudinales (fig. 1) à travers lesfleurs dun certain nombre despèces, on constate, en effet, une res-semblance complète entre les ressortissants des anciens genres Quara-ribea et Matisia. Partout les loges de lovaire sont petites, mêmeminimes. Dans certaines espèces, lovaire est semi-infère (Quararibea 200 DK LA SOCIETE BOTAiMOUK DE GENEVE (2) Ficldii Millsp.), dans dautres, il est nettement infère (QuararibeaChodati Vischer, Quararibea cordata |IIumb. et BonpL] Vischer). Nullepart il nest supère. Dans le Quararibea Ficldii, où il a été décritcomme stipité, on a confondu le renflement avec lovaire qui se trouveun peu au-dessus de la base du style. Linsertion de la colonnestaminodiale est partout la même, sauf dans le Quararibea ,où elle est un peu connée avec la base du style. Les ovules ont,. Fig. 1. — 1. Quararibea Chodati; 2. Quararibea Fieldii; 3. Quararibea floribunda;4. Quararibea funebris ; 5. Quararibea guianensls ; 6. Quararibea platyphylla ; cordata. On voit, autour du style, la colonne staminodiale ; en 4 et 5,on distingue encore les pétales. partout où le matériel permettait une observation exacte, le tégumentextérieur non accollé au tégument interne; il forme comme une espècede manteau libre autour de lovule (fig. 2). Il y a toujours deuxovules par loge, quel que soit le nombre des carpelles. (3) W. VISCHER. SUR LES QUARARIBEA AUBL. 201 Le placenta central se prolonge vers le bas en une espèce de paroirudimentaire qui divise Je fond de chaque loge en deux; ce caractèrese retrouve chez les Archiquararibea et chez les Matisia ; si lon faitdonc une coupe transversale tout au fond de la cavité ovarienne, ontrouve quatre loges dans les Archiquararibea, huit dans le Quararibeafunebris et dix d
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