Histoire de France populaire depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours . n,doù lon venait dexclure Mirabeau, les res-tes de Lepelletier (24 janvier). Lémotionétait profonde dans lAssemblée et dans lafoule. On se disait que cet homme, qui avaiipassé,de la classe privilégiée où il était né,dans le parti populaire, laissait pour tostn-ment un projet de code pénal humain, sansêtre faible, et un plan déducation publiq\it>dostin( à former des géntuations républi-caines. Lepelletier y proposait que les en-fants du pauvre fussent élevés avec ceux duriche par la Rr*publi(]ue, avec laide et


Histoire de France populaire depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours . n,doù lon venait dexclure Mirabeau, les res-tes de Lepelletier (24 janvier). Lémotionétait profonde dans lAssemblée et dans lafoule. On se disait que cet homme, qui avaiipassé,de la classe privilégiée où il était né,dans le parti populaire, laissait pour tostn-ment un projet de code pénal humain, sansêtre faible, et un plan déducation publiq\it>dostin( à former des géntuations républi-caines. Lepelletier y proposait que les en-fants du pauvre fussent élevés avec ceux duriche par la Rr*publi(]ue, avec laide et lasurveillance des familles. La Convention jura, sur le corps d^ I e-pelletier, de sauver la patrie. 48 IlIsroiUli: DK lUANCE Lo iiieiutritT tle , poiii-siiivi clatteint dans un boury de Normandie, se litsauter la cervelle. La (^lironde navait plus le niiiiislére delintérieur. Danlou, le v?l janvier, avait de-niaiiih, «Ml ttumes dailliMirs modérés, queRoland, dont il naecusait pasl(>s intentions,cessât dêtre ministre. Roland, suivant lui,. l\ ?. de Saint-Fargeau. trop opiniâtre et voyant partout des com-plots, nemployait [)as les vrais moyenspour rétablir le calme et la concorde. Il ny eut point de vote sur la propositionde Danton ; mais, le surlendemain, Rolandenvoya sa démission. Les déliances injus-tes quon avait suscitées contre lui ne luipermettaient plus, disait-il, de servir utile-ment la République, et lui imposaient le de-voir de se retirer |)our nêtre point un ob-stacle à lunion de lAssemblée. La majoritéde la Convention manifesta son estime pourcet homme de bien, en ordonnant lenvoide sa lettre aux départements. Roland fut lemplace [)ar un ancien con-stituant, (larat, es[)rit j)hilosoj)bi(|ue, obser-vateur pénftrant et impartial, mais impro-pio à laction, capable de donner aux partisde bons conseils dans U\ siMisde la concilia-tion, mais dépourvu de lénerj^ne nécessairepour faire (conter ses avis.


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