Nouvelle histoire de Lyon et des provinces de Lyonnais, Forez, Beaujolais, Franc-Lyonnais et Dombes . ida deprendre à la solde delà ville cent ou deux cents hommes pendantdeux mois; on fit aussi mettre en état les bombardes et les arba-lètes destinées à garnir les remparts et on envoya chercher, dansles environs, des ouvriers experts dans la fabrication de ces enginset qui manquaient à Lyon. La guerre produisait dautres maux dont la ville, malgré sesmurailles et ses milices, ne pouvait se garantir. Les courses desbandes armées, qui détruisaient les moissons et empêchaient leslaboureurs de se l
Nouvelle histoire de Lyon et des provinces de Lyonnais, Forez, Beaujolais, Franc-Lyonnais et Dombes . ida deprendre à la solde delà ville cent ou deux cents hommes pendantdeux mois; on fit aussi mettre en état les bombardes et les arba-lètes destinées à garnir les remparts et on envoya chercher, dansles environs, des ouvriers experts dans la fabrication de ces enginset qui manquaient à Lyon. La guerre produisait dautres maux dont la ville, malgré sesmurailles et ses milices, ne pouvait se garantir. Les courses desbandes armées, qui détruisaient les moissons et empêchaient leslaboureurs de se livrer à leurs travaux, occasionnèrent unefamine. A la famine succéda la mortalité et une épidémie violentependant Tété de 1418. Comme en i3/J8, les médecins épou-vantés senfuirent, sans en excepter le fameux maître EtienneGiscle, qui avait, lannée précédente, donné ses soins à la duchesseAnne-Dauphine dans sa dernière maladie. Le Consulat, en cesfâcheuses circonstances, fut à la hauteur de sa mission; ilpourvut, autant quil était en lui, aux nécessités du HISTOIRE DE LYON une époque où Ton ignorait les règles de lhygiène et les précautions à prendre en cas dépidémie, on ne pouvait attendre de nos conseillers de ville au- =kL cune mesure sanitaire ; le mal suivit son cours sans 623. aucun obstacle ; mais on sappliqua à pallier les lettrine privations et les souffrances occasionnées par la tirce des Cnroni- i i ques de Saint- cl{setLe. Le Consulat taxait le pain pour que les (;i° 787, x J 1 du Catalogue boulangers pussent cuire le pain pour le menu peu- Delandine). ... pie « qui se plaignait de la faim ». On sefforçait cependant de faire cesser la lutte entre les mai-sons de Bourbon et de Bourgogne ; et ce fut la préoccupation laplus constante de Marie de Berry. Elle renouvela, en 1419, lestrêves qui avaient été conclues, en 14i4i entre Anne-Dauphine etJean sans Peur; et, après lassassinat de ce prince, elle r
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