Les étoiles; essai d'astronomie sidérale . uiont un spectre à lignes brillantes. Bien quelles soient petites,leurs raies sont intenses et facilement reconnaissables. Etil nest pas étonnant quon puisse avoir le spectre dastresaussi faibles, quand on réfléchit que leur lumière ne se diffusepas, mais se concentre sur quelques lignes, ce qui lui con-serve une très-grande intensité. Une étoile de ce genre, très-importante, est R desGémeaux (M = 6^ 58i 37^ D. = + 22° 55). Cette étoile,que Hind a reconnue variable, a une période incertaine den-viron 371 jours, et varie de la septième à la dixième gra


Les étoiles; essai d'astronomie sidérale . uiont un spectre à lignes brillantes. Bien quelles soient petites,leurs raies sont intenses et facilement reconnaissables. Etil nest pas étonnant quon puisse avoir le spectre dastresaussi faibles, quand on réfléchit que leur lumière ne se diffusepas, mais se concentre sur quelques lignes, ce qui lui con-serve une très-grande intensité. Une étoile de ce genre, très-importante, est R desGémeaux (M = 6^ 58i 37^ D. = + 22° 55). Cette étoile,que Hind a reconnue variable, a une période incertaine den-viron 371 jours, et varie de la septième à la dixième gran-deur; elle est de couleur rouge. La figure 25 en donne le spectre tel quon le voyait erfévrier 1869 : on trouvait lhydrogène G (les bandes bril-lantes sont figurées par des courbes), le sodium D (peut-être lhélium), du carbone h ou du magnésium, et une raie SECCHI. I. — 10 146 PHYSIQUE STELLAIRE vive dans le bleu, peut-être la raie F. Cétaient toutes deslignes brillantes; de plus, on avait quelques bandes vives. Fig. 25. i ( i • I Spectre de létoile R des Gémeaux. qui rappelaient le quatrième type avec addition des lignesbrillantes. Mais bientôt létoile diminua, et, au bout dunedemi-lunaison, les raies brillantes devinrent à peine appré-ciables. Il y a lieu dappeler lattention sur les petites étoiles décou-vertes par M. Wolf, à Paris (JR = 20 4^ 49^; D = + 35° 45 ;voy. Catal., n 374, 376, 377). Ces trois étoiles sont de hui-tième ou de neuvième grandeur. Leur spectre est à bandesséparées très-irrégulières, de la catégorie des étoiles varia-bles ci-dessus décrites. Dans le principe, nous ne pûmesles trouver, peut-être parce que, ayant beaucoup diminué,elles nétaient plus visibles; plus tard, quand elles revin-rent, nous vîmes que toutes les trois ont une raie bleuetrès-vive et un autre groupe brillant dans le vert-jaune; ladistance qui sépare ces groupes est remplie par un faiblespectre continu. Mais le second groupe


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