Revue de l'art chrétien . formule funéraire, qui avait perdu sa véritablesignification, et quon la gardait uniquement par habitude,comme nous avons conservé les noms païens des jours de lasemaine ? Le nombre des images symboliques est beaucoup plus res-treint quà Rome. On trouve presque partout le monogrammedu Christ, quelquefois isolé, le plus souvent accolé de lA etde VQ. et renfermé dans une couronne. La colombe est lhié-roglyphe de lâme sortie du corps, en paix et dans la commu-nion des Saints. Elle estsouvent accompagnéede la palme ou du ra-meau dolivier (figAô).Le poisson {même /ig.)^qui


Revue de l'art chrétien . formule funéraire, qui avait perdu sa véritablesignification, et quon la gardait uniquement par habitude,comme nous avons conservé les noms païens des jours de lasemaine ? Le nombre des images symboliques est beaucoup plus res-treint quà Rome. On trouve presque partout le monogrammedu Christ, quelquefois isolé, le plus souvent accolé de lA etde VQ. et renfermé dans une couronne. La colombe est lhié-roglyphe de lâme sortie du corps, en paix et dans la commu-nion des Saints. Elle estsouvent accompagnéede la palme ou du ra-meau dolivier (figAô).Le poisson {même /ig.)^qui symbolise tantôt leSauveur, tantôt le chré-tien, ne se voit plus guère après le lY siècle. Deux marbresdes Gaules sont seuls ornés du paon,symbole delà résurrec-tion : lun deux a été découvert à seule épitaphe trouvée à Trêves porte la gra\iire dedeux chevaux : cest une représentation qui se reproduit fré-quemment sur les gemmes et les briques des Catacombes et. 5s[6 niÉ de lhistoire de lart chrétien (|ui semble comparer la vie chrétienne à une course du cirque, au bout cle laquelle est la victoire. Les lettres usitées dans les inscriptions sont presque cons-tamment des capitales romaines. Quelquefois les 0 prennentla forme de losange et dautres lettres sont gravement alté-rées ; elles se lient et sintercalent fréquemment les unesdans les autres. On en trouveraun exemple dans lépitaplie{jig. 14) trouvée à Crussol(Ar-dèclie), que M. E. Leblant at-tribue au VIP siècle. La langue et lorthographelatines sont fort maltraitéesdans cette inscription, commedans l)eaucoup dautres dumême temps. La responsabilitédoit en retomber surtout surlignorance des graveurs. En commettant de lourdes erreurs,ils faisaient le désespoir des auteurs qui avaient loiiguementmédité la prose ou les vers de leurs épitaphes. Aussi un sa-vant évêque de Clermont, Sidoine Appollinaire, en adressantune inscription à Secundus,


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