. Les vacances . t-il en entrant. —(c Ah ! monsieur, vous tombez mal : lorage a<( effrayé les voyageurs; ma maison est pleine;(C toutes mes chambres sont prises. Je ne pourrais« loger que vos chevaux et vos gens. Ils couche-ce ront ensemble sur la paille. — Mais je ne puis« pourtant pas passer la nuit dehors, ma brave(( femme! Voyez donc : il pleut à torrents. Vous« trouverez bien un coin à me donner. » (( Lhôtesse parut embarrassée, hésita, tourna lecoin de son tablier, puis, levant les yeux avec unecertaine crainte sur le maréchal, ele lui dit :Monsieur pourrait bien avoir une bonne chamb


. Les vacances . t-il en entrant. —(c Ah ! monsieur, vous tombez mal : lorage a<( effrayé les voyageurs; ma maison est pleine;(C toutes mes chambres sont prises. Je ne pourrais« loger que vos chevaux et vos gens. Ils couche-ce ront ensemble sur la paille. — Mais je ne puis« pourtant pas passer la nuit dehors, ma brave(( femme! Voyez donc : il pleut à torrents. Vous« trouverez bien un coin à me donner. » (( Lhôtesse parut embarrassée, hésita, tourna lecoin de son tablier, puis, levant les yeux avec unecertaine crainte sur le maréchal, ele lui dit :Monsieur pourrait bien avoir une bonne chambreet même tout un appartement; — Maisquoi? reprit le maréchal, donnez-la-moi bienvite, cette chambre, et un bon souper avec. —Cest , cest que,.., je ne sais — Dites toujours et dépêchez-vou-s! — LES VACANCES 237 <c Eh bien! monsieur, cest cette chambre« est dans la tour du vieux château; elle est« hantée; nous nosons pas la donner depuis quil. « Avez-vous de quoi nous loger, lhôtesse? » (c y est arrivé des malheurs. — Quelle sottise!(c Allez-vous me faire accroire quil y vient des« esprits? — Tout juste, monsieur, et je serais bien« fâchée quil arrivât malheur à un joli cavalier 238 LES VACANCES (( comme vous. — Ah bien! si ce nest pas autre(c chose qui mempêche dêtre logé, donnez-moi(( cette chambre : je ne crains pas les esprits ; et,(c quant aux hommes, jai mon épée, deux pisto-(c lets, et malheur à ceux qui se présenteront chez« moi sans en être priés! — En vérité, monsieur,(C je — Osez donc, parbleu! puisque je« vous le demande. Voyons, en marche et leste-ce ment. » Lhôtesse alluma un bougeoir et le remitau maréchal (c Tenez, monsieur, nous nen au-(c rons pas trop dun pour chacun de nous. Si vousvoulez suivre le corridor, monsieur, je vousaccompagnerai bien jusque-là. — Est-ce au boutdu corridor? — Oh! pour ça non, monsieur,grâce à Dieu! Nous désert


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